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La FRMF est montée à nouveau au créneau pour contester l’arbitrage de juge éthiopien Bamlak Tessema qui a officié la finale retour de la Coupe de la CAF entre le Zamalek d’Égypte et la Renaissance de Berkane. Dans cette missive datée de 27 mai et adressée au président de la CAF, la FRMF critique l’interprétation et l’application des lois du jeu. L’instance fédérale juge que dans l’épreuve de tirs au but, déterminante pour le résultat du match, l’arbitre n’a pas appliqué comme il faut le règlement, puisqu’il devait expulser le gardien de but du Zamalek Mahmoud Janech, déjà averti et qui mérite d’après la FRMF un second carton jaune, car il a quitté sa ligne de but avant le botté de ballon, alors qu’il doit rester sur sa ligne face au tireur et entre les poteaux jusqu’à ce que le ballon ait été botté.
La FRMF s’est également plainte du fait que Tessema n’a pas expulsé un joueur égyptien qui méritait un second carton, lui permettant ainsi de participer à la séance de tirs au but, déterminante pour le résultat du match. La question qui se pose après les deux lettres de contestation est de savoir si elles vont changer quoi que ce soit aux résultats finaux des rencontres. La Réponse est non. La CAF n’accordera pas le but refusé au Wydad ni le pénalty non sifflé. Comme elle ne fera pas rejouer la finale retour de la Coupe de la CAF entre le Zamalek et la Renaissance de Berkane. Ces courriers sont des coups d’épée dans l’eau et empêchent les clubs concernés de faire leur autocritique et chercher les véritables raisons de l’échec. Personne ne parle du geste insensé de Omar Namsaoui, expulsé dans les arrêts de jeu, ou encore du manque d’efficacité devant les buts, etc.
