Sans vouloir trop se mouiller, Gianni Infantino a joué jeudi les équilibristes quand il a été questionné sur sa position quant à une éventuelle candidature commune entre le Maroc, l'Espagne et le Portugal pour l'organisation de la Coupe du monde 2030, en restant à distance égale entre les éventuelles candidatures. «En tant que président de la FIFA, je ne peux que me réjouir de toutes les candidatures. Plus il y en a, mieux c'est», a-t-il précisé.
Néanmoins, le président Infantino, et c’est une première, a ouvert de manière explicite la voie à une candidature transcontinentale (Maroc, Espagne et Portugal). «Il n'y a rien dans les statuts de la FIFA qui interdit une éventuelle candidature entre des pays qui se trouvent dans des continents différents. Ce qui n'est pas interdit est (donc) autorisé», a-t-il expliqué avec beaucoup de philosophie. Il a, en outre, souligné qu'une telle candidature serait intéressante et qu'il appartient à chaque pays qui le veut de déposer sa candidature».
Une Coupe du monde 2022 à 48 équipes ? La décision au plus tard en juin
Interrogé sur l'éventuel passage à 48 équipes dès la Coupe du monde 2022 au Qatar, le président de la FIFA a souligné que cette idée, qui émane de la Conmebol (la Confédération sud-américaine, ndlr), a été soutenue par les autres associations membres. «Mais, dit-il, rien ne se fera sans l'aval du Qatar qui paraît, selon les dires d'Infantino, ouvert à cette idée». «On analyse la situation pour voir si c'est possible de passer à 48 équipes dès 2022. Ça ne va pas être simple d'organiser une Coupe du monde à 48 dans un seul pays. On va voir s'il y a possibilité de jouer quelques matchs dans certains pays limitrophes. On a la chance de jouer au football et le football, ce n'est pas la politique. On devra prendre une décision prochainement, en mars ou au plus tard en juin prochain, avant le début des éliminatoires dans certaines Confédérations, notamment l'Asie», a-t-il indiqué.