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«Gilets jaunes» : 200 millions d’euros de dégâts, des manifestations interdites samedi prochain

Les 18 actes de mobilisation des «Gilets jaunes» enregistrés en France depuis le début du mouvement, le 17 novembre, ont provoqué des dégâts estimés à 200 millions d’euros, selon le ministre de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire.

«Gilets jaunes» : 200 millions d’euros de dégâts,  des manifestations interdites samedi prochain

«J’estime désormais, après les événements de samedi, en liaison avec la Fédération française de l’assurance (FFA), ce coût global des sinistres à 200 millions d’euros», a déclaré le ministre français de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire lors d’une audition par les commissions des Lois et des Affaires économiques du Sénat. M. Le Maire a estimé les dégâts causés aux commerces et au mobilier urbain à 200 millions d’euros de dégâts en 18 actes de mobilisation. 
Lundi dernier, la FFA avait évalué ces dégâts à 170 millions d’euros sans tenir compte des dégradations enregistrées samedi dernier lors du 18e épisode de la mobilisation au cours duquel ce ne sont pas moins de 140 commerces à avoir été vandalisés dans la seule capitale, dont 91 sur l’avenue des Champs-Élysées. «10.000 déclarations de sinistres» ont été recensées, avait-il précisé alors la FFA en estimant que 30 à 40% des entreprises n’ont pas souscrit de garantie pour se couvrir contre le manque à gagner.

Fin février, Bruno Le Maire avait estimé à 0,2 point de croissance l’impact du mouvement des «Gilets jaunes» sur l’économie française, jugeant ce coût «très élevé». En réaction, le gouvernement va interdire les manifestations de «gilets jaunes» dans un «périmètre défini» samedi à Nice, à la veille d’une visite officielle du président chinois Xi Jinping qui débutera sur la Côte d’Azur à Nice et Monaco, a annoncé mercredi le maire «Les Républicains» Christian Estrosi. Interrogée par l’AFP, la préfecture des Alpes-Maritimes s’est contentée de confirmer qu’«un arrêté était en cours de rédaction». «Je remercie le préfet qui vient de m’informer que le gouvernement prendra conformément à ma demande un arrêté d’interdiction de manifester sur un périmètre défini par le ministre de l’Intérieur, Castaner. Je n’accepterai jamais que Nice soit la proie des casseurs», a pour sa part tweeté le maire de Nice.
Mardi soir, pointant le «chaos de Paris» en référence aux violences qui ont éclaté sur les Champs-Élysées samedi, M. Estrosi avait annoncé avoir demandé au Premier ministre, Édouard Philippe, et à 
Christophe Castaner l’interdiction de ce rassemblement, présenté sur les réseaux sociaux, comme d’autres manifestations, comme un appel 
«national». 
Lundi, Édouard Philippe avait annoncé l’interdiction de manifester «chaque fois qu’il le faudra», dans les quartiers «les plus touchés», «dès lors que nous aurons connaissance d’éléments “ultras” et de leur volonté de casser», en faisant référence aux Champs-Élysées à Paris ou aux places du Capitole à Toulouse et Pey-
Berland à Bordeaux. 

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