Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Premiers signes d’apaisement dans le bras de fer entre les étudiants des Facultés de médecine et de pharmacie et le gouvernement

Une commission rassemblant les administrations concernées, des représentants des doyens des Facultés de médecine, des directeurs des Centres hospitaliers universitaires, des professeurs, des experts et des étudiants se penchera l’élaboration d’une conception globale de la réforme profonde du système de formation et des stages

Premiers signes d’apaisement dans le bras de fer entre les étudiants des Facultés de médecine et de pharmacie et le gouvernement

Le dossier des étudiants des Facultés de médecine et de pharmacie était au cœur des travaux du Conseil de gouvernement réuni hier à Rabat. C’est ainsi qu’il a été décidé de constituer une commission rassemblant tous les intervenants des administrations concernées, des représentants des doyens des Facultés de médecine, des directeurs des Centres hospitaliers universitaires, des professeurs, des experts et des étudiants.

Cette commission qui se réunira à partir de la semaine prochaine pour l’élaboration de la conception globale d’une réforme profonde du système de formation et des stages aussi bien dans les Facultés de médecine que dans les Facultés de médecine dentaire et de pharmacie, conformément à une approche globale et prospective répondant aux attentes, aux questions et aux problématiques qui se posent. Dans ce cadre, les conseils des universités ont été appelés à organiser des cours, des travaux pratiques et des travaux dirigés de rattrapage pour permettre aux étudiants de bien préparer les examens prévus en septembre prochain.
À cette occasion, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a fait part de la détermination de l’exécutif à réussir le cursus des étudiants en médecine et à satisfaire les besoins en matière de santé nationale. La mise en place de cette commission se veut une «proposition» qui contribuera à trouver «une solution que nous souhaitons proche», a-t-il dit, tout en se félicitant du consensus qui existe entre tous les intervenants pour le règlement de ce dossier. M. El Othmani a également exprimé ses vœux de réussite aux étudiants en médecine et à tous les étudiants des différentes Facultés et aussi aux étudiants qui passeront les examens de rattrapage, en espérant que «notre pays sera toujours en mesure de relever les défis de manière consensuelle et satisfaisante pour tous».

Par ailleurs, le Chef du gouvernement, Saâd Edddine El Othmani, a affirmé que le projet de loi relative à la simplification des procédures administratives mettra en place des règles de base contraignantes pour l’administration, adoptée par le Conseil, et ce dans le cadre d’une série de mesures adoptées par le gouvernement en vue notamment d’améliorer et moderniser les services publics proposés aussi bien aux citoyens qu’aux investisseurs. Intervenant à l’ouverture des travaux du Conseil, M. El Othmani a indiqué que des dispositions figurent dans les décrets ou dans des décisions, mais n’atteignent pas le statut d’une loi contraignante qui donne au citoyen et à l’entreprise le droit de contester et de revendiquer des droits par la force de la loi. Le Chef de l’Exécutif a ainsi affirmé que cette réunion revêt une importance capitale dans la mesure où elle examine deux projets de loi fondamentaux : il s’agit du projet de loi 54-19 portant Charte des services publics et du projet de loi 55-19 sur la simplification des formalités et procédures administratives. Les deux textes, présentés respectivement par le ministre délégué chargé de la Réforme administrative et le ministre délégué à l’Intérieur, ont été adoptés lors de ce Conseil.
Après avoir rappelé les consignes contenues dans le dernier Discours du Trône dans lequel le Souverain avait souligné la nécessité et l’urgence de développer et de moderniser les services publics, M. El Othmani a fait observer que le texte de loi sur la simplification des procédures administratives est d’autant plus important qu’il définit les règles de conduite et d’interaction de l’administration avec les citoyens, ainsi que l’éthique qui doit régir le service public. M. El Othmani a ainsi mis l’accent sur l’impératif d’accélérer le chantier de la numérisation au sein de tous les établissements et administrations, notant que ce chantier a permis au Maroc d’opérer des mutations majeures à la faveur des différents efforts déployés et qu’avec la promulgation de cette loi, les établissements publics seront invités à redoubler d’efforts dans ce domaine.

La simplification des formalités et des procédures administratives, conformément à ce projet de loi, comprendra la définition des délais des services rendus au citoyen, d’autant que S.M. le Roi a ordonné dans l’un de Ses discours que l’administration soit obligée de répondre à l’investisseur, à l’entreprise ou au citoyen dans un délai d’un mois, ainsi que d’améliorer la qualité des services, d’accélérer les formalités et de garantir un travail intégré pour éviter qu’une administration demande à l’investisseur, à l’entreprise et au citoyen un document dont dispose une autre 
administration. 

Lisez nos e-Papers