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De grandes célébrités du monde musical pour un dialogue civilisationnel ancré dans la tradition de la cité

Le Festival de Fès des musiques sacrées du monde (du 14 au 22 juin) soufflera cette année sa 25e bougie. Ainsi, il marquera un quart de siècle de créativité, d’échange, de rencontres et de mise en valeur de toutes les musiques du monde offertes par la Fondation Esprit de Fès, organisatrice de l’événement.

De grandes célébrités du monde musical pour un dialogue civilisationnel ancré dans la tradition de la cité

Pour fêter ces 25 ans, le festival rendra un fervent hommage à la ville spirituelle du Royaume, en lui dédiant la thématique «Fès, à la confluence des cultures». Et ce, à travers un foisonnement de créativités musicales des 150 célébrités venant de plus de 30 pays. Des artistes, dont la renommée s’est tissée avec le temps, grâce à leur apport, aussi bien musical que poétique, comme le World Youth Orchestra, symbolisant la paix et le dialogue entre les cultures du monde qui présentera un concert inédit en fusion avec l’ensemble andalou de Fès, et ce, dans le cadre d’une création musicale originale «Fès, Mémoire du futur» qui inaugurera les nuits du festival. S’ensuivront des concerts aussi savoureux, pour le plaisir des fidèles et mélomanes de cet événement, notamment celui de Sami Yusuf, connu pour son style musical soufi qu’il porte avec sa voix mélodieuse, puis du très réputé Marcel Khalife. Le flamenco prendra place avec les virtuoses José Merce et Tomatito, aux côtés de l’incontournable choral gospel du Kingdom Choir. L’Afrique sera présente en force avec sa star représentative Youssou Ndour. D’autres contrées enchanteront les publics de Fès avec leurs rythmes et chants, comme le Cuba, avec les tonalités mystiques des chants et danses rituels de ses femmes, l’Azerbaïdjan, la Syrie, à travers son art du Muwashah d’Alep, ou encore l’Espagne et le Maroc avec la collaboration de Carlos Nunez, maître de la cornemuse Gaïta et l’ensemble traditionnel d’Oujda.

Des dialogues des plus authentiques qui mettront en exergue, durant tout le festival, des musiques et des cultures venant d’Orient, d’Occident et d’Afrique. Ce dialogue interculturel sera peaufiné et approfondi autour de tables rondes auxquelles participeront écrivains, chercheurs, philosophes, penseurs dans le cadre du Forum de Fès programmé cette année, les 15 et 16 juin. À ce propos, le directeur général de la fondation, Driss Khrouz, indiquera que «la confluence des cultures consacrée par ce bel itinéraire du festival de Fès sera notre source d’inspiration. Elle sera ce souffle qui nous permettra de débattre et d’écouter d’éminentes personnalités qui irriguent par leurs idées et par leurs créations cette culture de la paix, cette valeur de respect et de reconnaissance de tout ce qui alimente toutes les formes vertueuses de la spiritualité». Tout ce cheminement musical, poétique et spirituel converge avec la renaissance que connait la ville de Fès, à l’Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, donnant une nouvelle vie aux différents monuments emblématiques de la cité, notamment les Foundouks, les Médersas, les Kissarias… «Ce sont ce renouveau et cette histoire que le festival et son forum souhaitent faire connaitre et rayonner à l’international afin d’imprimer la marque Fès», souligne le président de la Fondation Esprit de Fès, Abderrafih Zouitene, ajoutant par la même que «grâce à une nouvelle orientation de la stratégie de partenariats et de communication tournée vers le digital, les retombées médiatiques ont renforcé l’attractivité touristique de la ville de Fès qui a connu une hausse sans précédent en 2017 et 2018». Et d’ajouter que «le Festival a contribué, au fil des temps, au dialogue des cultures et des religions, à mieux faire connaître les valeurs de notre pays marqué par l’ouverture sur l’autre, l’esprit de tolérance, d’accueil et la richesse de son patrimoine matériel et immatériel». 

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