Hervé Renard ne devrait pas faire de vieux os au Maroc. L’homme à la chemise blanche aurait pris la décision de quitter les Lions de l’Atlas après la CAN 2019, rapporte le quotidien spécialisé «L’Équipe». La question du départ de Renard a été évoquée juste après la Coupe du monde 2018. À l’époque, les noms de Carlos Quieros et Laurent Blanc ont été évoqués pour lui succéder. Finalement, le technicien français a accepté de poursuivre l’aventure avec le Maroc jusqu’à la CAN 2019. Cette fois-ci et selon la même source, il n’y a pas de revirement possible. D’ailleurs, selon Le360, Hervé n’a pas été convié à une réunion sur l’avenir du football marocain à laquelle ont pris part, dixit le site d’information, Aziz Bouderbala, Mustapha Hadji, Noureddine Naybet et Patrice Beaumelle. «Ne pas avoir été convié à cette réunion sur l’avenir de la politique sportive du football national est un signe fort. S’il subsistait un doute sur mon avenir après la CAN 2019, il n’y en a plus. Mais je reste un professionnel, un compétiteur, je suis concentré pour réussir cette CAN», aurait-il indiqué à la même source. En revanche, Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, a démenti ces informations dans des déclarations à une radio locale en assurant qu’elles visent à déstabiliser les Lions de l’Atlas.
Annoncé sur les tablettes de plusieurs nations, Renard a toujours démenti avoir déjà fait son choix. Un retour en Ligue 1 n’est pas non plus exclu. L’ancien coach de Sochaux et de Lille n’a jamais digéré ses échecs en Ligue 1. Il ne cache pas son envie de revenir afin de prouver à ses détracteurs qu’il peut aussi réussir en France. Cette nouvelle, qui n’en est pas une, risque tout de même de fragiliser les Lions de l’Atlas qui devront disputer la CAN en Égypte. Même s’il assure être professionnel jusqu’au bout, la détérioration de ses relations avec la FRMF risque d’assombrir le stage de préparation des Lions de l’Atlas et surtout démotiver les joueurs. Avant son départ, on espère que le sorcier blanc offrira un second titre de la Coupe d’Afrique au Maroc après celui de 1976.
Une éternité.