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Saïd Naciri attaque Amaju Pinnick et plusieurs responsables de l’Espérance devant les commissions d’éthique de la FIFA et de la CAF

La menace a été mise à exécution : le président du Wydad de Casablanca, Saïd Naciri, a saisi comme il l’avait promis la commission d’éthique de la FIFA et de la CAF contre le Nigérian Amaju Pinnick, premier vice-président de la CAF, ainsi que contre certains responsables de l’Espérance de Tunis. Naciri a révélé, il y a quelques jours, avoir subi une tentative de marchandage afin d’ordonner à ses joueurs de poursuivre le match de la finale contre l’Espérance de Tunis, interrompu pour défaillance du VAR, moyennant le titre de la Ligue des champions pour le Wydad la saison prochaine.

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Le Wydad de Casablanca a beau avoir obtenu de faire rejouer la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique contre l’Espérance de Tunis, son président, Saïd Naciri, n’a toujours pas digéré ce qu’il avait subi le 31 mai au stade Radès de Tunis. Comme pressenti depuis la semaine dernière, Naciri, qui a subi, d’après ses dires, des pressions visant à le pousser à ordonner à ses joueurs de reprendre le match face à l’Espérance de Tunis moyennant le titre de la Ligue des champions pour le Wydad la saison prochaine, a saisi la commission d’éthique de la FIFA et de la CAF afin d’obtenir des sanctions contre les personnes qui l’ont approché, notamment le Nigérian Amaju Pinnick, premier vice-président de la CAF, et Hamdi Mdeb, président de l’Espérance.

Naciri avait assuré dans des déclarations à la presse détenir des preuves attestant les tentatives de chantage. Pour information, Amaju Pinnick est accusé dans son pays de détournement de fonds. Il devrait comparaître le 1er juillet devant un tribunal d’Abuja en compagnie des vice-présidents de la NFF Seyi Akinwunmi et Shehu Dikko, ainsi que le secrétaire général, Mohammed Sanusi, et le membre du comité exécutif Ahmed Yusuf. Toutes les personnes précitées devront répondre de plusieurs chefs d’accusation, à savoir la non-déclaration de leurs biens, une prétendue disparition de 8,4 millions de dollars versés par la FIFA au Nigeria pour sa participation à la Coupe du monde de 2014 et l’organisation de matches amicaux internationaux qui n’auraient finalement pas eu lieu.

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