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Saïd Naciri rempile pour un nouveau mandat

La ligue nationale de football professionnel a tenu, lundi à Skhirate, son assemblée générale ordinaire. Sans grande surprise, c’est le président sortant et unique candidat au poste, Saïd Naciri, qui a été élu à l’unanimité des voix pour un nouveau mandat de quatre ans. Les membres de la Ligue ont par ailleurs adopté les rapports moral et financier.

Saïd Naciri rempile pour un nouveau mandat

Comme prévu, le président sortant et unique candidat à la présidence de la Ligue nationale de football professionnel, Saïd Naciri, a été réélu, lundi à Skhirate, à l’issue de l’assemblée générale élective de la LNFP. La liste conduite par Naciri a recueilli 37 voix pour et une seule contre. La seule voix dissonante est celle de Jawad Ziyat, président du Raja, qui a longtemps milité pour un président de Ligue indépendant, c’est-à-dire qui n’appartienne à aucun club, mais en vain. Les autres clubs professionnels ont réexprimé leur confiance à Naciri et sa liste en lui octroyant un autre mandat de quatre ans.

Les rapports moral et financier adoptés
Présentés rapidement par le secrétaire général de la Ligue nationale de football professionnel, Sadik Alaoui, le rapport moral est revenu en détail sur les actions de la Ligue durant les quatre dernières années, notamment les performances des équipes marocaines en compétitions africaines ou encore les infractions commises par les clubs, etc. Le rapport financier a fait ressortir que la Ligue professionnelle a dépensé 26 millions de dirhams au cours des quatre dernières années. Une Somme qui correspond aux montants des subventions allouées aux clubs.

Jawad Ziyat vote contre la liste Naciri
Pour le président du Raja, il est inadmissible de faire avancer le football national avec un président de la Ligue qui est en même temps président d’un club. «Cela fait plusieurs mois que j’ai attiré l’attention sur cette question en disant que ce n’est pas sain pour le football marocain d’avoir un président de Ligue qui est en même temps président d’un club. Cette double casquette entrave la neutralité et l’indépendance et empêche notre football d’avancer. L’idée que j’ai défendue est de faire comme l’Allemagne, l’Espagne, la France et même l’Égypte et la Tunisie, c’est-à-dire avoir un président de Ligue indépendant qui n’appartient à aucun club. Au Maroc, les clubs ont fait un autre choix en optant pour un président qui est en même temps président de club. On est en démocratie. J’accepte ce vote», a-t-il expliqué avec regret.

Ziyat a fait également remarquer que la Ligue professionnelle n’a pas tenu son assemblée générale depuis sa création il y a de cela quatre ans. «On observe avec beaucoup de regret que cette Ligue vient de tenir la première assemblée générale depuis sa création, il y a de cela quatre ans. Et le hic est qu’on reste dans la même structuration, tout en espérant que les choses vont changer. Mais malheureusement, j’ai peu d’espoir qu’un réel changement s’opère dans la gestion de cette Ligue. J’aurais aimé voir une personnalité qui fasse l’unanimité, qui soit compétente, capable d’attirer des ressources et capable d’aller de l’avant et pousser à la structuration de notre football professionnel. Une personnalité indépendante qui serait au-dessus de l’ensemble des clubs aurait probablement été le meilleur schéma, comme c’est le cas ailleurs. Nous avons exprimé notre point de vue à maintes reprises, nous l’avons réexprimé aujourd’hui avec ce vote. Nous n’avons aucun problème avec les personnes, mais nous nous exprimons à partir de nos principes», a-t-il indiqué. 

DNES à Skhirate Amine Raad

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