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Saïd Ouahbi : «Il n’y a pas de cas Abdelilah Hafidi»

L’avenir de Abdelilah Hafidi fait parler depuis vendredi dernier. Remonté contre son entraîneur Jamal Sellami lors du match Raja-JS Kabylie, Hafidi est devenu l’objet de toutes les rumeurs. Certains y voient de la rébellion pour mettre la pression sur sa direction afin de recevoir ses arriérés. D’autres croient savoir qu’il a exprimé son envie de quitter le club, d’autant plus qu’il ne manque pas de prétendants. Faux, archifaux, rétorque Saïd Wahbi, porte-parole du Raja, qui assure au «Matin» que l’épisode de vendredi était lié à la frustration du joueur qui voulait faire son entrée un peu plus tôt et non pas lors des dix dernières minutes.

Saïd Ouahbi : «Il n’y a pas de cas Abdelilah Hafidi»

Au sortir d’une fin de match un peu mouvementée face à la JS Kabylie, malgré la victoire, en raison des états d’âme de Abdelilah Hafidi, Saïd Wahbi a tenu à minimiser cet épisode. «Il n’y a pas de cas Hafidi. Le joueur a exprimé lors de la rencontre face à la JS Kabylie son envie de jouer davantage et rien d’autre. Ce qui est tout à fait normal pour un joueur de son calibre. Tout est rentré dans l’ordre. Le joueur est convoqué pour le match contre le FUS (cette rencontre devait se jouer hier lundi)» a-t-il lancé.
Concernant la question épineuse des arriérés du joueur, Wahbi assure que «tous les joueurs ont des arriérés et que le club les paye en fonction de ses liquidités». Il a en outre ajouté que l’ensemble des clubs marocains traverse une crise financière. Une manière de montrer aux clubs qui cherche à enrôler le maître à jouer des Verts que le Raja ne se laissera pas faire, et qu’il tentera de conserver son joyau. Il a par ailleurs rappelé que le contrat du joueur courait jusqu’au mois de juin 2021. Si le Raja espère réellement conserver son joueur, il devra lui verser l’intégralité de ses indemnités, avant de parler prolongation, sinon ça sera l’échec assuré. Le cas Lima Mabidé est toujours dans les têtes. L’actuelle direction voulait le prolonger de deux saisons, sans lui verser ses émoluments. 

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