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Pour immortaliser une histoire, un mode de vie et des traditions ancestrales

Le coup d’envoi du cinquième Festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani à Laâyoune a été donné, le 19 décembre à la salle du Palais des Congrès à Laâyoune, en présence du directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi Fihri, des autorités locales, d’artistes et d’un nombreux public de la région. Cette édition se distingue des précédentes par la qualité des documentaires en compétition qui se chiffrent à 12 films, dont la majorité a été produite grâce au Fonds de soutien du CCM réservé à la culture Hassanie.

Pour immortaliser une histoire, un mode de vie  et des traditions ancestrales
Un hommage a été rendu à Mouna Fettou.

Lors de cette ouverture, la wilaya de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra n’a pas manqué de saluer les efforts des organisateurs de cet événement cinématographique très important, vu qu’il s’intéresse à immortaliser la culture sahraouie et la sauvegarder pour qu’elle puisse être transmise aux générations futures. Le secrétaire général de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra a également loué l’aspect immatériel de la culture Hassanie (oral et traditionnel). «En lisant les documents de ce festival d’une manière sémiologique, j’ai constaté l’importance de ce festival auquel nous nous attachons très profondément. Car le film documentaire pourra contribuer au développement de ce legs ancestral». Abid Mrizig, du conseil communal de Laâyoune, a lui aussi insisté sur le fait de mettre en relief la richesse et la diversité de cette culture, à travers le film documentaire.
De son côté, le président du Club des producteurs et professionnels de l’audiovisuel et du cinéma au Sahara, Sidi Mohamed El Idrissi, s’est félicité de la quantité des films documentaires qui se font chaque année et de leur contenu, faisant découvrir toute une culture et une histoire surprenantes. Au non du club précité, trois hommages ont été rendus à la comédienne Mouna Fettou, l’ancien secrétaire général du CCM, Mustapha Stitou, et à l’artiste-musicien feu Najem Mohamed Omar, à travers des trophées de reconnaissance et d’estime.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la prestation musicale de jeunes talents de Laâyoune, notamment la fille et les deux petits fils du regretté Najem Mohamed Omar, connu pour être le précurseur de la musique sahraouie modernisée, puis la projection du film «Si Jelwa m’était conté» de Jnane Fatine Mohammadi. 

Questions à la comédienne Bouchra Hraich

«Ce genre de film constitue une vraie promotion pour le Maroc»

Que représente, selon vous, en tant que comédienne, ce genre de film documentaire qui s’intéresse 
à la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani dans l’univers cinématographique ?

Quand on parle de la cinquième édition de ce Festival qui immortalise la vie sahraouie et la culture hassanie, à travers des films et des noms importants qui ont beaucoup de talent dans ce domaine, cela veut dire que l’événement a pris sa vitesse de croisière. Ce qui est aussi intéressant dans ce festival, c’est qu’il donne l’opportunité au public de toute la région de voir des films, de connaître ce passé et ces traditions millénaires. Tout ceci nous rapproche de la vie sahraouie et ses coutumes que nous ne connaissions pas auparavant. C’est une célébration singulière de cette culture et de ce vécu.

Comment qualifiez-vous cela ? 
C’est une valeur ajoutée pour la ville, pour sa population et pour tout le Maroc. Car, en parallèle avec le cinéma, beaucoup d’autres activités sont au programme comme les master class, la musique, les conférences…

Qu’en est-il du côté commercial et promotionnel 
de ces films ? 

Effectivement, ces films peuvent être projetés un peu partout dans le monde à travers les festivals ou être vendus pour les télévisions. Ceci sans parler de leur importance promotionnelle pour le Maroc. Car ce genre de film donne la vraie image du pays, à travers son histoire et sa culture. Il peut aussi attirer des tournages dans la région. Donc ce festival peut être un vrai atout pour la ville et sa région où tout est disponible, notamment les paysages et les ressources humaines.

DNES à Laâyoune, Ouafaâ Bennani

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