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Jeudi 28 Mars 2024
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Installation de Driss Ouaouicha, ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique

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La cérémonie d’installation de Driss Ouaouicha, que S.M. le Roi Mohammed VI a nommé ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, s’est déroulée jeudi à Rabat. Présidant la cérémonie, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, a félicité M. Ouaouicha pour la Confiance Royale placée en sa personne, lui souhaitant plein succès dans l’accomplissement de ses fonctions. Ont pris part à cette cérémonie l’ex-secrétaire d’État chargé de la Formation professionnelle, Mohammed Rherras, et l’ex-secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi.

M. Amzazi a également considéré que le remaniement ministériel de mercredi intervient à un moment où l’école marocaine se place au cœur du projet sociétal et de développement et où le système d’éducation, de formation et de recherche scientifique vit au rythme d’une réforme aussi profonde qu’ambitieuse. Dans un tel contexte, les rôles de l’école s’avèrent d’une importance capitale pour mener à bien le chantier du Modèle de développement, a-t-il dit, notant que le remaniement vient justement répondre à l’Appel Royal visant à donner un nouvel élan aux chantiers de développement économique et social. Par la même occasion, le ministre a exprimé ses remerciements à MM. Rherras et Samadi pour les efforts sincères qu’ils ont déployés au service du secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle, particulièrement la mise en œuvre de la réforme des établissements universitaires et des centres de formation.

Le nouveau ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est dit, de son côté, fier de sa nomination, tout en se félicitant de l’approche holistique adoptée en vue de relever les défis auxquels fait face le secteur de l’éducation et de la formation. Il a dans ce contexte fait part de sa détermination à aller de l’avant dans la promotion du système de l’éducation et de la formation dont les défis sont les mêmes que ceux des universités à travers le monde. La force des grandes universités consiste à s’inspirer des nouvelles idées et d’œuvrer selon une approche participative en vue d’apporter des contributions substantielles à l’œuvre de développement sociétal, a fait observer M. Ouaouicha. 

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Installation d’El Hassan Abyaba, nouveau ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement

La cérémonie de passation des pouvoirs entre El Hassan Abyaba, que S.M. le Roi Mohammed VI a nommé ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, et ses deux prédécesseurs, respectivement dans les départements du Sport et de la jeunesse, Rachid Talbi Alami, et de la Culture et de la communication, Mohamed Laâraj, s’est déroulée jeudi à Rabat. Dans une déclaration à la MAP à l’issue de cette cérémonie, M. Abyaba s’est dit fier de la Confiance Royale placée en lui, soulignant l’importance de la culture, de la jeunesse et du sport comme étant des départements appelés à promouvoir la citoyenneté. Il a relevé que son ministère devra contribuer à la mise en œuvre des grandes réformes auxquelles a appelé Sa Majesté le Roi dans le dernier discours du Trône, d’autant plus que ce remaniement gouvernemental s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie marocaine et de dynamisation des secteurs de production. M. Abyaba a affirmé que la fusion des deux secteurs de la culture et de la jeunesse et des sports rentre dans le cadre d’une nouvelle approche sectorielle qui vise à encadrer les jeunes à travers la culture, le sport et l’art en vue de renforcer la citoyenneté et l’appartenance à un pays fort de sa démocratie et de ses institutions. «Nous sommes déterminés à faire de ce secteur une forte locomotive et une tribune pour favoriser l’expression des jeunes et mettre en exergue leurs talents», a-t-il assuré. S’exprimant à cette occasion, M. Talbi Alami a tenu à féliciter son successeur pour la confiance placée en lui par S.M. le Roi, notant que le secteur de la jeunesse et des sports est un secteur vivant destiné à toutes les catégories de la société, spécialement les jeunes. Il a tenu à féliciter en particulier les cadres du ministère pour leur engagement, leur dévouement et leur altruisme, notamment lors de la 12e édition des Jeux africains organisés par le Maroc du 19 au 31 août dernier. Pour sa part, M. Laâraj a félicité le nouveau ministre pour la confiance placée en lui par S.M. le Roi en lui confiant la gestion d’un secteur aussi vital que stratégique, en l’occurrence celui de la culture. Il a également loué les compétences du nouveau ministre, un professeur universitaire et chercheur académique qui ne manquera pas d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur de la culture, auquel la Constitution de 2011 a consacré une place de choix, a souligné M. Laâraj. 

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Installation de Mohamed Ben Abdelkader, nouveau ministre de la Justice

La cérémonie de passation des pouvoirs entre Mohamed Aujjar et Mohamed Ben Abdelkader, que S.M. le Roi Mohammed VI a nommé ministre de la Justice, s’est déroulée jeudi à Rabat. À cette occasion, M. Aujjar a tenu à féliciter son successeur à la tête du ministère de la Justice de la confiance placée en lui par le Souverain, mettant en évidence les qualités avérées des cadres de ce département et leur capacité à faire réussir la profonde réforme du système judiciaire. M. Ben Abdelkader s’est dit de son côté fier de la Confiance Royale, tout en faisant part de sa détermination à poursuivre le chantier de la réforme de la justice conformément aux Directives Royales. Il a à cet égard mis en avant l’effort déployé par son prédécesseur qui a présidé aux destinées du ministère à un moment phare de la consolidation de l’édifice de l’État de droit, marqué par la consécration de l’indépendance de la justice.

De l’avis M. Ben Abdelkader, il importe aujourd’hui de promouvoir un environnement propice à l’aboutissement de ce chantier majeur. Le nouveau ministre de la Justice a en outre fait part de sa détermination à contribuer à la modernisation de l’arsenal législatif pénal et à accélérer la cadence de la transition numérique des tribunaux entre autres. Il n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’amélioration de la situation des ressources humaines du secteur de la justice, un capital qu’il convient de valoriser dans le droit fil des Hautes Directives de S.M. le Roi.

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Installation de Nezha El Ouafi, nouvelle ministre déléguée chargée des MRE

La cérémonie d’installation de Nezha El Ouafi, que S.M. le Roi Mohammed VI a nommée ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargée des Marocains résidant à l’étranger (MRE), s’est déroulée jeudi à Rabat. À cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a félicité Mme El Ouafi, ainsi que Mohcine Jazouli, pour la Confiance Royale renouvelée en eux. M. Bourita n’a pas manqué de remercier Abdelkarim Benatiq qui était en charge des MRE et des affaires de la migration et qui a joué un rôle important en apportant une approche politique à la question des Marocains du monde, ainsi que l’ancienne secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mounia Boucetta, qu’il a qualifiée de «force tranquille qui ne ménage aucun effort au service de son pays et de son Roi».

Par ailleurs, le ministre a relevé qu’avec le changement de dénomination du ministère, ce dernier franchit une nouvelle étape où tout le monde est appelé à passer de la gestion à l’exécution, soulignant que le ministère doit continuer à relever de façon systématique l’ensemble des défis qui se dressent devant lui avec un niveau d’exécution et de performance très élevé, conformément à une diplomatie par objectif. La diplomatie marocaine a toujours eu tous les atouts nécessaires pour réussir, puisqu’elle dispose d’un pays qui, grâce à la Vision Royale, jouit de la stabilité politique tout en évoluant économiquement, a fait observer M. Bourita, notant qu’elle doit en conséquence mettre à profit le contexte régional favorable qui fait que les attentes sont nombreuses, notamment en ce qui concerne la cause nationale, ainsi qu’en matière de diplomatie économique et culturelle et par rapport aux questions des Marocains du monde.

Pour sa part, Mme El Ouafi a indiqué que cette cérémonie de passation des pouvoirs signe le début d’une nouvelle étape dont les maîtres mots sont coordination et harmonie, conformément aux Orientations Royales. S’agissant des Marocains résidant à l’étranger, il est important de traduire les défis en opportunités, notamment en matière de diplomatie économique, de renforcement des liens culturels avec le Maroc et d’intégration dans le processus de développement, a-t-elle dit.

De son côté, Mohcine Jazouli, qui occupe désormais le poste de ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a estimé qu’il est temps pour le ministère de travailler suivant des process, des benchmarks et une systématisation des efforts, tout en mettant l’accent sur la nécessité de travailler «en parfaite cohésion» pour répondre aux attentes de S.M. le Roi. La dimension économique est également importante et le ministère doit être perçu par l’ensemble des opérateurs comme un vecteur de l’investissement et du développement socio-économique du Royaume, a ajouté M. Jazouli. Mme Boucetta s’est dite, quant à elle, fière d’avoir eu l’occasion de participer à des dossiers d’une grande importance pour le Royaume, tout en félicitant les ministres auxquels S.M. le Roi a renouvelé sa confiance, leur souhaitant plein succès dans leurs fonctions.

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Déclarations

Mohamed Tajeddine El Husseini : Le remaniement permettra au Maroc d’entamer une nouvelle phase en matière de gouvernance de la gestion de la chose publique

La nouvelle mouture du gouvernement, dont les membres ont été reçus mercredi par S.M. le Roi Mohammed VI, permettra au Maroc d’entamer une nouvelle phase en matière de gouvernance de la gestion de la chose publique, a indiqué, jeudi, l’académicien et politologue Mohamed Tajeddine El Husseini. Cette nouvelle structure répond aux Hautes Instructions Royales, exprimées par le Souverain lors des derniers discours de la Révolution du Roi et du Peuple et de la Fête du Trône, a souligné M. El Husseini dans une déclaration à la MAP en réaction à l’annonce de la nouvelle mouture du gouvernement après sa restructuration.

Dans le même sens, l’académicien a ajouté que le gouvernement dans sa nouvelle mouture, à travers la diminution du nombre de ses membres et la fusion de certains départements gouvernementaux, vise à garantir l’harmonie au sein de la gestion de l’action gouvernementale et à dépasser les anciennes problématiques au niveau des moyens de la prise de décision dans plusieurs départements ministériels. Ce remaniement revêt «une grande importance tant sur le fond que sur la forme», a-t-il estimé, assurant qu’il s’agit d’une première étape essentielle vu que «la répartition des responsabilités entre les ministres s’avère plus claire après la suppression des postes des secrétaires d’État, dont les prérogatives ont été attribuées aux ministres délégués».

Une première depuis 40 ans, la diminution du nombre des membres du gouvernement de 39 à 23 représente un «événement positif», a relevé le politologue, notant que ce changement permettrait d’atteindre davantage de stabilité et de solidarité gouvernementale, ce qui est important pour la prochaine phase. Par ailleurs, M. El Husseini a affirmé que l’importance de ce changement réside également dans le fait qu’il créera une nouvelle dynamique en matière de mise en œuvre de la régionalisation, tout en conférant davantage de responsabilité aux régions, lesquelles sont appelées à chercher en parallèle les outils de changement au niveau de l’économie verte, de la bonne gouvernance, de la reddition des comptes et de la lutte contre la corruption.

 

Zakaria Firano : La réduction du nombre des ministres traduit la volonté d’asseoir un climat d’efficacité exécutive

À première vue, deux constats s’imposent en ce qui concerne le remaniement du gouvernement par S.M. le Roi. De prime abord, le nombre de ministres a largement régressé traduisant une volonté de réduire les interférences et d’assoir un climat d’efficacité exécutive. En second lieu, seules quelques nouvelles compétences ont rejoint ledit gouvernement, limitant de façon importante les espérances d’un grand remaniement largement attendu. Sur le plan économique, le dilemme est triangulaire, surtout avec la courte durée restante pour ce mandat gouvernemental, puisque deux grands changements auront à affecter la politique économique du pays, notamment l’instauration de la commission dédiée au nouveau modèle de développement et également les nouvelles nominations attendues dans les hautes fonctions de l’État.

Devant ces éléments et avec les grandes orientations de la loi des Finances 2020, à notre avis, le champ d’investigation de ce gouvernement reste assez restreint et peut-être que des chantiers structurants tels que la compensation, le passage au régime d’assistance sociale, la régionalisation avancée seront retardés en attendant les nouvelles législatives. Force est de constater que le grand défi de ce gouvernement est de trouver la recette magique pour arriver à réduire ou à manager le problème des inégalités et de polarisation dans la plupart des secteurs économiques et sociaux du Maroc.

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