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Installation du nouveau président de l’Université Abdelmalek Essaadi

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Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, a présidé, vendredi à Tanger, la cérémonie d’installation de Mohammed Errami, nouveau président de l’Université Abdelmalek Essaadi (UAE). S’exprimant lors de cette cérémonie, tenue à la Faculté de médecine et de pharmacie, le ministre a mis en relief l’essor remarquable qu’a connu l’UAE, qui compte aujourd’hui 15 établissements répartis sur cinq villes de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, et qui devrait s’étoffer avec le lancement prochain des travaux de construction de quatre nouveaux établissements. Rendant un vibrant hommage aux efforts déployés par le président sortant, Houdaifa Ameziane, pendant ces deux mandats à la tête de l’Université, le ministre a fait remarquer que ces différents établissements offrent des formations pointues et diversifiées en 229 filières à près de 100.000 étudiants, encadrés par plus de 1.100 professeurs et chercheurs, notant que la capacité de l’université a connu un bond de 56% entre 2012 et 2018.

Le nombre de lauréats a également évolué de 147% pendant cette période, passant de 5.002 à 12.339, avec un taux d’insertion dans le marché de l’emploi allant jusqu’à 100% pour certains des établissements universitaires, a noté le ministre.
De son côté, Mohammed Errami a souligné que l’UAE est ouverte sur son environnement régional, qui se distingue par une infrastructure industrielle avancée et diversifiée, et un potentiel agricole et touristique important, faisant de cet établissement universitaire un «partenaire clé dans cette dynamique pour l’offre d’une formation de haute qualité, permettant d’acquérir les compétences requises par le marché de l’emploi». Cet objectif, a poursuivi cet ancien doyen de la Faculté des sciences de Tétouan, ne peut être atteint qu’en «fédérant les efforts de toutes les composantes de l’université à travers la consécration 
de la culture de la participation constructive et de la gestion participative». 

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