Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Des intervenants marocains et étrangers mettent en avant l’élan réformiste de S.M. le Roi Mohammed VI

Les participants au colloque «1999-2019 : Vingt ans de réformes politiques, juridiques et institutionnelles sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI» ont été unanimes à souligner lundi dernier à Marrakech les réformes profondes et audacieuses menées dans le Royaume depuis l’intronisation du Souverain. Organisé par la Revue marocaine d’administration locale et de développement (REMALD) ce colloque a jeté la lumière la politique visionnaire adoptée par S.M. le Roi et qui a permis au Maroc de se positionner en tant qu’acteur majeur dans son environnement régional.

Des intervenants marocains et étrangers mettent en avant l’élan réformiste  de S.M. le Roi Mohammed VI

Sa Majesté le Roi Mohammed VI poursuit le processus de construction d’une nation moderne dans le respect de son identité et de ses traditions, a souligné, à Marrakech, le géopolitologue français Charles Saint-Prot. «À tous égards, le règne de S.M. le Roi Mohammed VI est marqué par la volonté de progresser afin de ne pas manquer le rendez-vous de l’histoire», a-t-il affirmé lors d’un colloque organisé par la Revue marocaine d’administration locale et de développement (REMALD) sous le thème «1999-2019 : Vingt ans de réformes politiques, juridiques et institutionnelles sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI». «Au Maroc, le Roi incarne à la fois la tradition et le progrès, et c’est ce qui explique le réformisme du Roi Mohammed VI», a expliqué M. Saint-Prot, également directeur général de l’Observatoire d’études stratégiques de Paris et auteur de l’ouvrage «Mohammed VI ou la Monarchie visionnaire».
Intervenant sous le thème «le réformisme de S.M. Roi Mohammed VI», cet éminent expert français a relevé que l’ambition du Souverain du Maroc consiste à consolider un développement qui profite à tous, notamment les jeunes et les femmes : un développement équilibré et équitable, générateur de revenus et d’emplois, qui contribue à instaurer un climat de stabilité et de paix sociale, et favorise l’insertion des citoyens dans la vie professionnelle et sociale. S.M. le Roi Mohammed VI poursuit aussi «la construction d’un État et d’une administration efficace, décentralisée et débarrassée de la bureaucratie», a-t-il ajouté.
De son côté, le Médiateur du Royaume, Mohamed Benalilou, a souligné que la création de l’institution du Médiateur du Royaume témoigne de la forte adhésion du Maroc à la dynamique constante des réformes. Sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, cette dynamique avait débuté avec la mise en place de Diwan Al Madhalim en tant qu’institution nationale avant que ne lui succède l’institution du Médiateur du Royaume en mars 2011 en tant qu’institution constitutionnelle, a-t-il indiqué, précisant que la mise en place de cette institution constitue une étape importante dans le processus d’édification démocratique et de droits de l’Homme et traduit la forte adhésion du Royaume à la dynamique universelle en matière de droits de l’Homme. L’institution du Médiateur du Royaume traduit aussi un engagement de la composante civilisationnelle nationale que la médiation publique a cumulée au Maroc à travers l’histoire tout en tenant compte de la dimension de la modernité et des exigences de l’évolution institutionnelle dans le domaine de protection des droits et des libertés sur la base de la justice et de l’équité, a-t-il insisté.
Pour sa part, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a mis en avant les réformes politiques et socio-économiques entreprises sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, qui ont fait du Maroc une exception dans la région de l’Afrique du Nord. Dans une allocution lue en son nom par son conseiller, Khalid Cherkaoui Semmouni, M. Aujjar a souligné que le Maroc a accompli, sous le règne de S.M. le Roi, de grands progrès et réalisé d’importants acquis, ayant permis au Royaume d’occuper une place distinguée aux niveaux arabe, africain et international. «Les vingt ans de règne de S.M. le Roi Mohammed VI se caractérisent par le développement intégré et le renforcement de l’État de droit», a-t-il ajouté, relevant que le leadership de S.M. le Roi est cité en modèle dans la région. M. Aujjar a dans ce sens noté que le leadership du Souverain a consacré un projet sociétal démocratique et moderne ayant permis de réaliser des acquis palpables dans les domaines politiques et socio-économiques et de hisser le Maroc au rang des pays démocratiques et développés.
Le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laâraj, a mis en exergue quant à lui les réformes dans le secteur de la communication depuis l’accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône de Ses Glorieux Ancêtres. Il a indiqué ainsi que le secteur de la communication a connu sous le règne de S.M. le Roi une multitude de réformes juridiques et institutionnelles visant à mettre à niveau et à promouvoir ce secteur. Dans le domaine audiovisuel, le ministre a souligné que la création de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) représentait un événement phare dans le processus de libéralisation du secteur, relevant que la Constitution de 2011 a hissé cette Autorité en une institution constitutionnelle figurant parmi les instances de bonne gouvernance et de régulation.

La loi 77-03 relative à la communication audiovisuelle a permis la réforme du champ audiovisuel et sa libéralisation et la mise en place des bases susceptibles de le développer, a-t-il ajouté, notant que cette loi a connu plusieurs amendements avec l’objectif de s’adapter aux nouveautés constitutionnelles et de promouvoir la culture de l’égalité, la lutte contre la discrimination et l’accompagnement de la transition du Maroc vers la télévision numérique terrestre. S’agissant de la presse et de l’édition, le ministre a indiqué qu’un Prix national de la presse a été créé avec pour objectifs d’encourager la créativité dans la presse et de récompenser les journalistes en reconnaissance de leurs efforts individuels et collectifs dans le développement de la presse nationale. Un Code national de la presse et de l’édition a été également promulgué afin de réformer la législation de la presse et de l’édition selon une approche participative visant à accompagner les mutations profondes qu’a connues le Maroc dans le domaine des libertés et mettre en œuvre les engagements du Royaume relatifs à la ratification des conventions internationales des droits de l’Homme et de la liberté de pensée et d’expression, entre autres, a-t-il insisté.

Le politologue marocain Mustapha Sehimi a mis en lumière la volonté du Souverain d’être toujours à proximité des citoyens. Il a ainsi affirmé que le règne de S.M. le Roi se caractérise par une volonté de proximité des citoyens et d’appréhension des problèmes locaux et régionaux. «Une Constitution est un esprit, des institutions et une pratique», a relevé M. Sehimi, notant que S.M. le Roi a appelé dès Son accession au Trône au renouvellement du concept de l’autorité et à la promotion d’une administration au service du citoyen. Dans ce cadre, le politologue marocain a fait remarquer que le Souverain a exposé, dans Ses discours adressés à la nation, après Son intronisation, Sa vision de règne fondée entre autres sur la consolidation de l’État de droit, le renforcement de la démocratie et des droits de l’Homme, la justice sociale, la solidarité nationale, la modernité, la préservation des traditions, la déconcentration, la décentralisation et la régionalisation avancée. 

Lisez nos e-Papers