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«J’ai pu constater de visu le développement du Maroc à travers les visites que j’ai effectuées dans plusieurs villes»

Pour Mohamed El Orabi, ancien ministre des Affaires étrangères de l’Égypte, le développement que connaît le Maroc dans plusieurs domaines est le fruit de la sagesse de son Souverain. «Le Royaume s’est inscrit, ces 20 dernières années, dans une grande dynamique de développement et de grandes réformes», affirme-t-il. Dans un entretien accordé au «Matin», il dit également toute l’estime que les Égyptiens vouent à Sa Majesté le Roi Mohammed VI et bien avant lui à Feu S.M. le Roi Hassan II et son auguste père, Mohammed V. «Les jalons de ce développement ont été posés, à mon avis, par Feu S.M. le Roi Hassan II et S.M. le Roi Mohammed VI est parti sur ces bases solides posées par son défunt père. C’est ainsi qu’Il a pu mettre en place les fondements du développement que connaît le Maroc et que j’ai pu personnellement constater de visu à travers les nombreuses visites que j’ai effectuées dans des villes comme Rabat, Casablanca ou Dakhla».

«J’ai pu constater de visu le développement du Maroc à travers les visites que j’ai effectuées dans plusieurs villes»

Le Matin : Quels sont à votre avis les principaux changements qu’a connus le Maroc ces dernières années ?
Mohamed El Orabi
: En étudiant la réalité marocaine de ces dernières années, je me suis arrêté sur un constat majeur : le Maroc s’est inscrit, ces 20 dernières années, dans une grande dynamique de développement et de grandes réformes. Je pense d’ailleurs que les gens dans les autres pays arabes n’ont pas toujours conscience des grandes réalisations que connaît ce pays. Les jalons de ce développement ont été posés, à mon avis, par Feu S.M. le Roi Hassan II et S.M. le Roi Mohammed VI est parti sur ces bases solides posées par son défunt père. C’est ainsi qu’il a pu mettre en place les fondements du développement que connaît le Maroc et que j’ai pu personnellement constater de visu à travers de nombreuses visites que j’ai effectuées dans des villes comme Rabat, Casablanca ou Dakhla.
L’expérience menée par le Maroc depuis toutes ces années est innovante. Elle reflète la sagesse du Souverain marocain et sa vision de long terme qui prend en considération le contexte et le développement des événements à l’international. C’est d’ailleurs cette vision qui a permis au Maroc de développer une forte industrie, notamment dans le secteur de l’automobile. Aujourd’hui quand on regarde les voitures circulant en Égypte, on se rend compte qu’une grande partie d’elles est fabriquée au Maroc.

En tant qu’ancien chef de la diplomatie égyptienne, quel regard portez-vous sur la politique étrangère du Royaume ?
D’après mon expérience, le Maroc a fait un très grand pas sur le chemin du développement de ses relations avec les pays de l’Afrique. Avec une politique efficace, le Royaume a renforcé ses rôles aussi bien au niveau arabe qu’africain. 
Et au moment où la majorité des pays arabes ne se sont pas intéressés au développement de leurs relations avec les pays de l’Amérique latine, le Maroc a été l’un des premiers à renforcer sa présence dans cette partie du monde. Lors de mes visites en Amérique latine, j’ai pu remarquer une diplomatie marocaine très active qui découle d’une politique sereine, mais très efficace. Tous ces éléments me poussent d’ailleurs à être très optimiste pour l’avenir du Maroc.

S’agissant des questions arabes et notamment la question palestinienne, comment voyez-vous le rôle joué par le Maroc ? 
Sans complaisance, le Maroc a eu un grand rôle dans le désamorçage de ce qui est communément appelé le «Deal du siècle». S’ajoute à cela le rôle qu’il joue depuis toujours dans la protection de la Ville sainte d’Al-Qods et des intérêts des Palestiniens. 
Je pense que les positions courageuses prises par le Maroc en ce qui concerne cette affaire s’inscrivent dans une continuité historique. J’ai toujours dit que le Maroc est un pays très ancien et donc ses positions sont à la hauteur de cet ancrage historique et civilisationnel qui fait sa spécificité.

Qu’en est-il du retour du Royaume à l’Union africaine ?
Le retour du Maroc à l’Union africaine est un pas très important. Je pense même que cette décision avait assez tardé. On ne peut pas imaginer une institution comme l’UA sans la présence du Royaume du Maroc. Il suffit de regarder la carte du continent africain pour se rendre compte que le Maroc et l’Égypte sont deux piliers incontournables de l’action africaine et arabe. Il faut également souligner que le retour du Maroc était un retour très actif non seulement au sein de l’institution panafricaine, mais également au niveau des relations bilatérales avec les pays du continent.

S.M. Le Roi Mohammed VI jouit d’une grande popularité en Afrique...
Avant le Roi Mohammed VI, son défunt grand-père, le Roi Mohammed V, était un homme hors pair. 
Lors de sa visite en Égypte et sa rencontre avec le Président Gamal Abdel Nasser, cet homme a su conquérir les cœurs des Égyptiens. 
Il avait quelque chose de particulier qui le rendait très proche du peuple. Je me rappelle d’ailleurs que lors de sa visite en Égypte, ma sœur était partie à l’aéroport pour lui présenter des fleurs. Cette rencontre l’a beaucoup marquée au point qu’elle la racontait à tout le monde. Après lui, le Roi Hassan II s’était distingué par ses positions fortes lors des guerres menées par mon pays. Son amitié également avec les grands artistes égyptiens et leurs visites continues au Maroc l’ont beaucoup rapproché du peuple égyptien. 
Je pense que l’amour que vouent les Égyptiens pour le Roi Mohammed VI aujourd’hui est né de cet héritage d’amitié et d’amour entre ces deux pays. D’ailleurs, on espère recevoir le Souverain très prochainement en Égypte. 

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