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Les jeunes ambassadeurs de la question du Sahara marocain en formation à Ouarzazate

La deuxième Académie de formation des jeunes ambassadeurs de la question du Sahara marocain a clos ses travaux hier à Ouarzazate. Se déroulant sur le thème «Stimuler les connaissances des jeunes pour défendre la question du Sahara marocain», cette rencontre s’est tenue dans le cadre d’un partenariat entre le ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile et l’Organisation marocaine des jeunes. Elle a connu la participation de près de 50 jeunes représentant plusieurs associations ainsi que des personnalités scientifiques et académiques.

Les jeunes ambassadeurs de la question du Sahara marocain  en formation à Ouarzazate
M. El Khalfi a souligné l’importance de permettre aux acteurs associatifs de tirer profit des mécanismes de la démocratie participative pour relever les défis du développement
 

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a souligné vendredi, à Ouarzazate, l’importance de permettre aux acteurs associatifs de tirer profit des mécanismes de la démocratie participative pour relever les défis du développement. Intervenant à l’occasion de l’ouverture de la session de formation dans le domaine de la démocratie participative au profit des associations, le responsable gouvernemental a mis en relief les avantages du renforcement de l’implication des jeunes, des femmes et des acteurs associatifs dans la dynamique de la démocratie participative que connaît le Maroc.
Relavant la nécessité d’appuyer le rôle des associations dans l’implication des jeunes et des femmes dans le processus de prise de décisions, il a fait savoir que «cette initiative vise à renforcer les capacités des acteurs associatifs pour un plaidoyer efficace de la marocanité du Sahara». Dans ce sens, M. El Khalfi a souligné que l’Organisation marocaine des jeunes a sélectionné 50 jeunes, soit 10 de chaque province de la région Draâ-Tafilalet, ayant bénéficié l’année écoulée d’un programme de formation sur le plaidoyer sur la marocanité du Sahara.
Revenant sur le programme de cette session de formation, qui a duré trois jours, le responsable a mis en avant la richesse du programme. En effet, plusieurs ateliers de formation, qui allient le pratique et le théorique, concernant notamment les domaines de la santé, l’enseignement et le désenclavement du monde rural dans le but de former une génération d’acteurs associatifs capable d’accompagner les mécanismes de la démocratie participative, ont été organisés. Pour le ministre, «le projet de formation dans la démocratie participative permettra de faciliter l’adhésion des acteurs associatifs à la dynamique à la lumière des nouveaux développements juridiques en la matière».

Le ministre a, en outre, noté une hausse des plateformes dédiées à la défense de la cause nationale, estimant que l’acteur associatif, qui doit être doté des connaissances nécessaires et de capacités appropriées, joue un rôle essentiel dans ce domaine afin de faire face aux discours trompeurs des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. Levier essentiel pour l’élaboration du nouveau modèle de développement, selon M. El Khlafi, la société civile «peut développer ses capacités d’appropriation des mécanismes de démocratie participative à travers la formation théorique et pratique et les expériences cumulées par les acteurs associatifs» a-t-il relevé.

Cette rencontre a connu la participation d’acteurs associatifs de la région Draâ-Tafilalet. Les participants ont pu assister à plusieurs exposés portant notamment sur «Le cadre conceptuel de la démocratie participative aux niveaux national et local», «Le contexte historique et constitutionnel de la démocratie participative au Maroc», «Les mécanismes de la démocratie participative au niveau national» et «Les dispositions juridiques régissant le droit de présentation de pétitions aux autorités publiques». Selon ses organisateurs, cette session intervient dans un contexte marqué par des développements positifs de la question du Sahara marocain, grâce aux efforts diplomatiques du Maroc. 

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