Plus de 2.500 délégués prennent part à Accra, au Ghana, à la Semaine africaine du climat qui a débuté par l’analyse des résultats de la COP 24, en décembre 2018 en Pologne et des plans climatiques nationaux et de réductions des émissions de gaz à effet de serre. La vice-secrétaire générale des Nations unies, Amina J. Mohammed, a rappelé que c’est l’Afrique qui est la plus touchée par le changement climatique ; «et pourtant, c’est elle qui y contribue le moins, mais ce qui compte aujourd’hui, c’est de faire en sorte que l’Afrique ne finisse pas par contribuer au changement climatique», a-t-elle souhaité. Bien que faibles émetteurs de gaz à effet de serre, les pays d’Afrique, dont le Maroc, se sont dotés de «Contributions déterminées au niveau national», dont la mise en œuvre exige la participation du secteur privé. Cette implication pourrait s’inspirer de ce qui se fait à travers le monde. En novembre dernier, était publié l’Annuaire climatique 2018 et qui regroupe les actions actuellement mises en œuvre en faveur du climat.
Ces actions émanent de 9.000 villes, environ 40 États et plus de 6.000 entreprises représentant 36.000 milliards de dollars de chiffre d’affaires. «Environ 60% de ces initiatives produisent des résultats qui les mettent sur le chemin pour atteindre les résultats environnementaux ou sociaux souhaités par l’Accord de Paris», est-il noté dans cet Annuaire réalisé par les champions onusiens du climat Inia Seruiratu et Tomasz Chruszczow avec le soutien de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique.
La Semaine africaine du climat est le premier jalon de cette année d’efforts mondiaux visant à accroître l’ambition climatique, 2019 marquant le lancement d’un nouveau cycle d’engagements nationaux de réduction de gaz à effet de serre que les pays devraient soumettre à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques d’ici 2020.