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L’ancrage de la lutte contre la torture requiert le développement des compétences des acteurs concernés par l’application de la loi

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L’ancrage de la culture des droits de l’Homme en matière de lutte contre la torture requiert le développement des compétences des acteurs concernés par l’application de la loi, a souligné, mardi au Caire, le président du Centre d’études en droits humains et démocratie, Habib Belkouch. Les acteurs concernés par l’application de la loi doivent s’approprier profondément la culture des droits de l’Homme dans ses dimensions juridique, philosophique et éthique, en plus d’un effort continu à même de leur permettre d’actualiser leurs connaissances et pratiques, a-t-il dit lors d’un Congrès arabe sur «Les législations et les mécanismes nécessaires à la lutte contre la torture dans les pays arabes».
Si la prévention de la torture exige d’adopter les législations qui s’imposent en termes de définitions précises et de procédures d’enquête, l’enracinement de la culture des droits de l’Homme et le développement des compétences y afférentes constituent des bases que la communauté internationale a hautement priorisées, a-t-il ajouté. Selon M. Belkouch, la promulgation des lois, l’adoption des législations et les révisions constitutionnelles sont tout aussi indispensables que la qualification des différents intervenants (magistrats, avocats, policiers, gendarmes, agents des prisons et des hôpitaux, etc.).
La bataille pour la promotion et l’ancrage de la culture des droits de l’Homme est une composante essentielle de tout le projet des droits humains, a-t-il poursuivi, soulignant que le renforcement des compétences demeure suspendu à l’amélioration des programmes de formation en y incorporant les nouveautés du droit international des droits de l’Homme. M. Belkouch a, par ailleurs, exposé l’expérience du Centre d’études en droits humains et démocratie en matière de lutte contre la torture, affirmant que le Centre a attaché une importance capitale à cette question et accompagné, en effet, les réformes lancées par le Maroc en la matière, à travers notamment la jurisprudence et la formation des juges et des avocats.
Le congrès arabe sur «Les législations et les mécanismes nécessaires à la lutte contre la torture dans les pays arabes» examine, durant deux jours, les «Défis inhérents aux efforts de lutte contre la torture», «L’adaptation des législations nationales aux standards internationaux» et «L’efficacité des mesures administratives et des institutions de protection des droits des victimes». 

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