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L’art au service du rapprochement culturel et artistique

L’art au service du rapprochement culturel et artistique
Un hommage a été rendu à deux figures emblématiques de l’art plastique marocain : l’artiste-peintre Moa Bennani et la sculptrice Ikram Kabbaj.

L’espace arcadien et verdoyant de la «Fondation Mohammed El Boukili : création et communication», situé à Sidi Taïbi, à quelques encablures de la ville de Kénitra, a abrité, récemment, un événement artistique exceptionnel. En ce début de saison printanière, ce temple de la culture a vécu au rythme de la huitième édition du Symposium international des arts plastiques. Un rendez-vous culturel et artistique organisé avec le soutien de la province de Kénitra et qui vise essentiellement le rayonnement culturel de la cité des marguerites sur les plans national et international.
Plusieurs participants ont tenu à souligner que cette manifestation artistique constitue un rendez-vous incontournable dans l’agenda culturel d’une ville qui aspire à un développement multisectoriel. Un événement qui a réuni des artistes-peintres et des sculpteurs appartenant à divers écoles et courants artistiques. Durant quatre jours, les plasticiens ont laissé libre cours à leur imagination pour réaliser de belles œuvres. Des tableaux et des sculptures exposés actuellement à la galerie d’art plastique de la Fondation Mohammed El Boukili. 
Lors de la cérémonie d’ouverture, présidée par Fouad M’hamdi, gouverneur de la province de Kénitra, en présence de personnalités diplomatiques et du monde de la culture, un hommage a été rendu à deux figures emblématiques de l’art plastique marocain. Il s’agit de l’artiste-peintre Moa Bennani et de la sculptrice Ikram Kabbaj. Lors de la cérémonie d’ouverture, Mohammed El Boukili, président de la Fondation, a exprimé sa joie de rendre hommage à deux grands et célèbres artistes «qui ont largement contribué à l’enrichissement de l’identité artistique national et au rayonnement culturel de notre pays».
Prenant la parole au nom des plasticiens présents, le poète irako-danois Muniam Al Faker, directeur du Collectif international «Assununu», a rendu un vibrant hommage à la Fondation qui «organise des événements artistiques et culturels qui constituent un message d’amour et d’amitié dans un monde secoué par la violence, l’extrémisme et les replis identitaires». Il a saisi l’occasion pour lancer un appel aux acteurs et aux départements concernés, à travers le monde arabe, en vue d’encourager les activités culturelles pour lutter contre toutes les formes d’ignorance et d’intolérance. 
Tenue sous le thème «Quelles sont les limites de la mise en valeur du patrimoine dans les arts plastiques ?», cette huitième édition a été dédiée au grand artiste feu Mohamed Cherkaoui, considéré comme l’un des précurseurs de la peinture moderne au Maroc. Selon Mohamed El Boukili, le choix du thème de cette rencontre traduit la volonté de la Fondation d’encourager les valeurs esthétiques et la promotion de la culture et des arts plastiques du Maroc par l’ouverture sur les expériences de grands artistes et créateurs nationaux et étrangers. 
Cette édition s’est, en outre, illustrée par une visite au Musée Belghazi à Bouknadel. Accueillis sur les lieux par Mohamed Belghazi, fondateur et conservateur des musées Belghazi, les plasticiens ont été envoûtés par la richesse et la diversité des objets de grande valeur culturelle et historique. Les invités de la huitième édition du Symposium n’ont pas manqué d’exprimer leur émerveillement devant le riche trésor que recèle ce musée et qui témoigne de la richesse de l’héritage ancestral du Royaume. Les plasticiens ont, par ailleurs, rendu visite à une exposition de la Fondation Sidi Mchiche Alami à la Bibliothèque nationale du Royaume, à Rabat, retraçant l’épopée et les actes héroïques des Marocains à travers les siècles. 

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