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Latifa Akharbach met en exergue le rôle de la HACA dans l’approfondissement du processus démocratique

Latifa Akharbach met en exergue le rôle  de la HACA dans l’approfondissement  du processus démocratique

La création de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) en tant qu’instance de bonne gouvernance et de régulation s’inscrit dans le cadre du processus d’approfondissement démocratique que connaît le Royaume, a indiqué, mardi dernier à Rabat, la présidente de cette institution, Latifa Akharbach. «La HACA n’est pas un gendarme des ondes, mais un promoteur de la responsabilité sociétale des médias audiovisuels publics et privés», a déclaré Mme Akharbach lors d’une rencontre au siège de la Fondation diplomatique à Rabat avec des représentants du corps diplomatique accrédité au Maroc. Elle a tenu à préciser, à cet égard, que le mandat de la HACA, «à l’instar de toutes les instances de régulation des médias autonomes dans les autres pays, est fondé d’abord sur le principe de la promotion de la liberté d’expression et d’opinion dans les contenus médiatiques audiovisuels, et en même temps la préservation et la promotion du droit du citoyen à une communication de qualité».
Les régulateurs, a-t-elle poursuivi, «ne sont pas des censeurs, mais jaugent la qualité de la communication audiovisuelle à l’aune de la protection des principes et des valeurs des droits de l’Homme et de la démocratie, tels que la préservation de la vie privée, l’expression et la promotion du pluralisme et d’opinion, la lutte contre le discours de violence et de haine, la protection des principes de l’équité de genre et la lutte contre la discrimination».

Cette rencontre avec le corps diplomatique accrédité à Rabat a été aussi l’occasion d’expliquer que la HACA est une institution qui joue aussi un rôle spécifique, celui de veiller au respect par les opérateurs audiovisuels de leurs obligations inscrites dans les cahiers de charge, a-t-elle poursuivi. Cette 71e session du «Carrefour diplomatique» organisée à l’initiative de la Fondation diplomatique et à laquelle a pris part également le directeur général, Benaïssa Asloun, s’est déroulée en présence d’une quarantaine d’ambassadeurs et chefs de mission diplomatique accrédités au Maroc, ainsi que des représentants d’agences onusiennes et régionales. 

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