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L'écologie s'invite dans la campagne électorale américaine

L'écologie s'invite dans la campagne  électorale américaine
Le gouverneur de l’État de Washington, Jay Inslee, a annoncé qu'il se présentait à la présidentielle avec un objectif : «Vaincre le changement climatique»

L argement négligée dans la présidentielle américaine de 2016, la lutte contre le changement climatique domine le début de campagne de la primaire démocrate pour 2020, comme en témoigne encore l'entrée en piste, en fin de semaine dernière, du gouverneur de l’État de Washington, Jay Inslee, qui en a fait son combat, face à un Donald Trump qui a retiré son pays de l'Accord de Paris sur le climat. Surnommé le «guerrier du climat», le gouverneur démocrate a annoncé qu'il se présentait à la présidentielle avec un objectif : «Vaincre le changement climatique (...) Nous sommes la première génération à ressentir la douleur cinglante du changement climatique et nous sommes la dernière qui puisse faire quelque chose à ce sujet», avertit-il. Candidat pressenti, l'ancien maire de New York et puissant homme d'affaires Michael Bloomberg a lui déjà dépensé des millions, via sa fondation, Bloomberg Philanthropies, pour la lutte contre le changement climatique. Incendies monstres, ouragans, sécheresse : dans un pays marqué ces dernières années par des catastrophes naturelles spectaculaires liées au climat, l'environnement a déjà occupé une place plus importante du côté démocrate lors des élections parlementaires de novembre 2018, résonnant notamment chez les jeunes. 
Et l'opposition a dénoncé cette semaine le projet prêté à Donald Trump de créer un panel d'experts validant ses thèses universellement contestées par la communauté scientifique. Ces profondes divergences marquent une nette différence stratégique dans chacun des partis face à deux bases électorales qui n'accordent pas la même importance à la lutte contre le changement climatique. Les chercheurs concluaient, le 21 février : «Une majorité croissante d'Américains pensent que le réchauffement climatique est réel, comprennent qu'il est provoqué par les humains et sont inquiets de ses conséquences». «Au premier jour de ma présidence, je nous réinscrirai dans l'accord international sur le climat», avait promis la sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar, en annonçant sa candidature en plein air, sous la neige. 

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