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L’heure est à la réforme du système de l’éducation

La Journée internationale de la jeunesse a été célébrée cette année sur le thème «Transformer l’éducation», avec l’objectif primordial de veiller à rendre celle-ci plus inclusive et plus accessible à des jeunes de plus en plus conscients de l’enjeu que représente l’éducation pour leur avenir. Au Maroc, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la recherche scientifique a mis en œuvre la vision stratégique 2015-2030 pour réformer l’école marocaine, dans le but d’instaurer une «École nouvelle portée par trois grands fondements» que sont «l’équité et l’égalité des chances, la qualité pour tous et la promotion de l’individu et la société».

L’heure est à la réforme du système de l’éducation

Au moment où la population se voit dominée par plus d’un milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans, repenser l’éducation, immortalisée par le quatrième objectif de développement durable visant à «assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie» n’a jamais été aussi imminent. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette nécessité impérative que le monde entier a célébré la journée internationale de la jeunesse qui, pour cette année, s’est fixé comme thème de «transformer l’éducation», avec l’objectif primordial de veiller à rendre celle-ci plus inclusive et plus accessible à des jeunes de plus en plus conscients de l’enjeu que représente l’éducation pour leur avenir.
Le thème choisi prend tout son sens lorsqu’on est confronté aux données de l’Organisation des Nations unies qui révèlent que «plus de la moitié des enfants et des adolescents âgés de 6 à 14 ans n’ont pas les compétences de base en lecture et en calcul», alors que la majorité d’entre eux fréquentent les bancs de l’école.
Face à ce constat, la Journée internationale de la jeunesse vient mettre l’accent sur la manière avec laquelle les gouvernements, les jeunes et les organisations pour les jeunes et dirigées par les jeunes œuvrent à transformer les systèmes éducatifs en les adaptant aux réalités du 21e siècle et en en faisant, à la longue, un outil qui contribue à la concrétisation effective des objectifs du Programme 2030 pour le développement durable.
Ainsi, et en collaborant avec les pouvoirs publics, les partenaires et les communautés, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) s’attelle à identifier les obstacles qui réduisent les performances des systèmes éducatifs en place et à les renforcer pour garantir l’accès à une éducation de qualité qui dote les enfants, indépendamment de leurs conditions de vie ou de leurs origines, des outils essentiels pour réussir à l’école et prendre part au bien-être de leur société.

De son côté, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) appelle, à travers son Programme Jeunesse, à considérer les jeunes comme des «leaders et des partenaires essentiels» et à les voir comme une partie de la solution aux défis auxquels la jeunesse fait face aujourd’hui, notamment en ce qui concerne l’éducation.
En effet, intégrer la jeunesse et les apprenants dans l’élaboration même des politiques et des plans relatifs à l’éducation devient une évidence. Car avec des besoins et des attentes qui changent et évoluent constamment, cette jeunesse, pour la plupart connectée, ressent le besoin permanent d’être stimulée et incluse, elle qui aujourd’hui, de par sa maîtrise des nouvelles technologies et sa vision peu classique de ce à quoi son éducation devrait ressembler, peut s’avérer extrêmement utile et pertinente dans la réussite de la transformation de l’éducation.
Au Maroc, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la recherche scientifique a mis en œuvre la vision stratégique 2015-2030 pour réformer l’école marocaine, dans le but d’instaurer une École nouvelle portée par les «trois grands fondements» que sont «l’équité et l’égalité des chances, la qualité pour tous et la promotion de l’individu et la société».
Dans cette perspective, les objectifs de ce changement consistent, entre autres, à créer des conditions adéquates pour que l’École soit en mesure de remplir les missions de socialisation, ainsi que l’éducation aux valeurs nationales et universelles.
Loin d’une vision classique où l’éducation se limite à la lecture et à l’écriture, cette vision ambitionne de promouvoir l’individu et la société en consolidant l’intégration socioculturelle de l’apprenant qui, par conséquent, participera à l’édification d’une société citoyenne, démocratique et égalitaire, tout en s’impliquant activement dans l’économie et la société du savoir, lui permettant donc d’être dans un apprentissage perpétuel.
Le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale des Nations unies approuvait la recommandation de la Conférence mondiale des ministres de la jeunesse, qui s’est tenue à Lisbonne du 8 au 12 août 1998, dans l’objectif de faire du 12 août la Journée internationale de la jeunesse et d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les problèmes de la jeunesse et célébrer ainsi le potentiel des jeunes en tant que partenaires dans la société d’aujourd’hui. 

Laïla El Alami

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