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Limogeage de Garrido, le Raja cède à la pression du public

Le Raja de Casablanca a annoncé avoir écarté Juan Carlos Garrido du poste d’entraîneur de son équipe première. Youssef Safri, qui occupait jusque-là le poste d’entraîneur adjoint, prendra en charge l’équipe en attendant la nomination d’un nouvel entraîneur. Il sera assisté par Bouchaïb Lembarki. C’est la première mauvaise décision de Jawad Ziyat et de son équipe, qui semblent être tombés dans la facilité.

Fin de la lune de miel entre le Raja et Juan Carlos Garrido. Le technicien espagnol, qui a emmené le Raja vers le titre de la Coupe de la CAF, a été remercié suite à la lourde défaite à domicile des Aigles vert face à l’Étoile du Sahel samedi dernier, lors du match comptant pour les quarts de finale aller de la Coupe arabe des clubs (0-2). Plus que la défaite, c’est surtout, dit-on, sa gestion du vestiaire qui lui a été fatale.
Connu pour sa méthode rigoureuse, Garrido a emmené le Raja vers le titre de Coupe de la CAF 2018. Un miracle disait les observateurs les plus avisés puisque la formation casablancaise a vécu une année 2017-2018 très difficile avec des grèves de joueurs à répétition en raison des salaires et des primes impayés. En plus de ce titre, Garrido a mené les Verts vers le titre de la Coupe du Trône 2017 après une séance de tirs au but. Des résultats plus qu’encourageants pour un club englué dans une crise financière aiguë.

Une décision qui atteste l’absence d’un projet sportif
Ce limogeage est peut-être la plus mauvaise décision prise par Jaouad Ziyat et son équipe depuis leur arrivée à la tête du club. C’était la décision la plus facile à prendre pour faire plaisir à une frange des supporters qui ne demandait que ça depuis longtemps. Changer d’entraîneur en milieu de saison est une décision dont les conséquences pourraient s’avérer néfastes pour le club. Le comité aurait pu tenir une réunion avec l’Espagnol pour ramener de l’ordre dans la maison verte.
De toute façon, le nouvel entraîneur qui sera nommé sortira toujours de son chapeau, en cas de mauvais résultats, la rhétorique suivante : «Ce n’est pas moi qui ai recruté les joueurs». On croyait ce nouveau comité porteur d’un projet sportif, mais cette décision prouve qu’il ressemble à tous les comités des autres clubs qui changent d’entraîneur au bout de deux défaites, à moins que Garrido, catalogué entraîneur de Saïd Hasbane, n’ait fait les frais de cet étiquetage. L’avenir nous dira si cette décision s’imposait ou si c’était une grosse erreur. 

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