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L’investissement reprend du poil de la bête au 2e trimestre

La croissance économique décélère au 2e trimestre à 2,5%. Il n’empêche, l’investissement s’améliore sur un an. Idem pour la consommation finale et les activités non agricoles.

L’investissement reprend du poil de la bête au 2e trimestre

Léger ralentissement de la croissance économique. Celle-ci s’est située à 2,5% au 2e trimestre, contre 2,6% durant le même trimestre de l’année précédente, selon le Haut Commissariat au Plan (HCP). «Cette croissance a été tirée par la consommation finale et l’investissement dans le contexte d’une baisse de l’inflation et du besoin de financement de l’économie nationale en amélioration», est-il indiqué
La croissance enregistrée au 2e trimestre est soutenue par la demande intérieure qui marque une progression de 3,1%, soit 0,7 point de plus en un an. Sa contribution à la croissance économique nationale passe ainsi de 2,6 points à 3,4 sur la période. Les dépenses de consommation finale des ménages s’apprécient de 3,7% et contribuent pour 2,1 points à la croissance. La consommation finale des administrations publiques, elle, a augmenté de 3,3% avec une contribution de 0,6 point. La formation brute de capital fixe, qui renseigne sur l’effort d’investissement, a grimpé de 3,6% au 2e trimestre, contre 0,6% une année auparavant. Sa contribution ressort à un point.
Par ailleurs, «les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative à la croissance, se situant à -0,9 point au lieu de +0,04 point le même trimestre de l’année précédente», précise le HCP. Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 3,6%, avec une contribution à la croissance de 1,4 point. Les importations, de leur côté, ont augmenté de 4,7% au lieu de 6,4%, avec une contribution négative de -2,3.
Après un repli de 29,9% l’année dernière, les revenus nets reçus du reste du monde se sont redressés de 23,3% au 2e trimestre de cette année. Résultat, le revenu national brut disponible a progressé de 4% (+2,1% un an auparavant). L’épargne nationale s’améliore pour sa part à 27,1% du PIB (26,8% un an plus tôt), «compte tenu de l’accroissement de 3,8% de la consommation finale nationale», souligne le Haut Commissariat au Plan. De son côté, l’investissement brut (formation brute du capital fixe et variation des stocks) a représenté 32,1% du PIB (32,4% au 2e trimestre 2018). «Le besoin de financement de l’économie nationale s’est ainsi allégé par rapport au deuxième trimestre 2018 passant de 5,6% du PIB à 5%», poursuit le HCP.

La valeur ajoutée des activités non agricoles s’apprécie
La valeur ajoutée du secteur primaire a enregistré une baisse de 2,2% en volume en données corrigée des variations saisonnières, contre une hausse de 2,8% un an plus tôt. En cause, un repli de 2,8% de l’agriculture qui avait affiché une croissance de 4,5% une année auparavant. En revanche, le HCP fait état d’un redressement de l’activité pêche : +5,1% contre une baisse de 16,3% au même trimestre de l’année dernière.
Pour le secteur secondaire, la valeur ajoutée s’est appréciée de 3,6%, soit 1,6 point de plus sur un an. À la faveur d’une hausse de l’électricité et eau (+20,9% contre 2,1% un an plus tôt), du bâtiment et travaux publics (+1,2% au lieu de 0,6%) et des industries de transformation (+2,5% contre 2,9%).
La valeur ajoutée du secteur tertiaire, elle, s’apprécie de 3%, soit 0,4 point de plus qu’il y a un an. Une légère amélioration due, entre autres, à la croissance de 3,6% de la valeur ajoutée des services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale, contre 2,4% un an auparavant. Au final, la valeur ajoutée des activités non agricoles a progressé de 3,3%, soit 1,2 point de plus sur un an. 

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