Le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, a plaidé, samedi à Laâyoune, pour le renforcement du front politique dans le cadre de la mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, dans la droite ligne de l’esprit de l’Appel historique de Laâyoune. S’exprimant lors de la session ordinaire du comité central du PI à Laâyoune, consacrée notamment aux questions de l’éducation et de la formation, M. Baraka a mis l’accent sur l’importance de la coordination des initiatives et des mécanismes de plaidoirie, de communication et de mobilisation pour contrer les thèses hostiles à la cause nationale. Il s’est félicité, à cette occasion, de la participation des élus et représentants légitimes des populations des provinces du Sud aux travaux de la table ronde organisée récemment à Genève à l’invitation de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, soulignant que cette participation conforte la position constante du Maroc au sujet du différend artificiel autour du Sahara marocain.
Cette approche, a-t-il poursuivi, vient raffermir la position du Maroc et consolider l’adhésion de la communauté internationale à l’initiative d’autonomie proposée par le Royaume en tant qu’unique solution crédible pour le règlement de ce conflit factice. Elle permet, de même, de mettre en exergue la dynamique de développement que connaissent les provinces du Sud, dans le sillage de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par S.M. le Roi Mohammed VI à l’occasion du 40e anniversaire de la Glorieuse Marche verte. Le SG du PI s’est également réjoui de la priorité accordée à ces provinces dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée, appelant à cet égard le gouvernement à accélérer le transfert des prérogatives aux Conseils régionaux. Il s’est par ailleurs félicité du choix de la ville de Laâyoune pour abriter les travaux du comité central du parti, insistant sur l’importance accordée par le parti au dynamisme de la vie politique dans les provinces du Sud et à l’encouragement de la participation, notamment des jeunes et des femmes à la gestion de la chose publique en vue de faire face aux manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.