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La loi-cadre relative au système de l’éducation nationale entre en vigueur

Le très controversé texte de la loi-cadre N° 51.17, relative au système de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique, est désormais officiellement applicable. La loi adoptée à la fin de la session parlementaire précédente vient d’être publié dans la dernière édition du Bulletin officiel.

La loi-cadre relative au système de l’éducation nationale entre en vigueur

C’est officiel, la loi-cadre N° 51.17, relative au système de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique, est entrée en vigueur. Le texte, qui a passé plus de 18 mois dans le circuit législatif, a été publié au Bulletin officiel et ses dispositions seront applicables dès la rentrée prochaine. Au moment de la présentation de ce texte au Parlement, les responsables du ministère l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avaient souligné qu’il avait pour vocation de consolider auprès des jeunes les constantes constitutionnelles de la nation. Dans ce sens, la loi met en avant les valeurs nationales et universelles et l’esprit d’appartenance au pays.
Sur la liste des priorités de ce texte, on retrouve également «la généralisation d’un enseignement de qualité ouvert sur les langues officielles et étrangères et à même de contribuer à un développement équilibré et équitable». Selon ses élaborateurs, le texte, traduisant la vision de la réforme de l’éducation nationale s’étalant sur la période 2015-2030, insiste également sur la protection de la petite enfance, à travers la généralisation de l’enseignement préscolaire pour l’ensemble des enfants de 4 à 6 ans. Organisant, depuis le début du mois d’août, des rencontres de coordination avec plusieurs responsables des départements de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministre en charge du secteur, Saaïd Amzazi, avait appelé à une mobilisation collective. Selon le responsable, cette mobilisation permettra de faire de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2019-2020 l’occasion de prendre des mesures concrètes et efficaces en application des Hautes Directives Royales et d’accélérer la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre. Lors de ces rencontres, M. Amzazi avait souligné que «l’année scolaire 2019-2020 revêt une dimension particulière en ce sens qu’elle sera marquée par la mise en application des dispositions de la loi-cadre en tant que cadre contractuel pour assurer la durabilité de la réforme et favoriser une mobilisation sociétale autour de l’école marocaine».
Avant son adoption définitive, ce texte avait, rappelons-le, fait l’objet d’une opposition acharnée de la part de certains parlementaires, notamment ceux relevant des groupes du Parti de la justice et du développement (PJD) et du Parti de l’Istiqlal (PI) à la première Chambre. Cette opposition concernait deux articles en particulier. Il s’agissait de la partie instaurant des frais de scolarité dès l’enseignement secondaire ainsi que la partie relative à la langue d’enseignement des matières scientifiques. Cette dernière partie en particulier continue de susciter des réactions de la part de certains acteurs de la société civile. Un front a même été mis en place pour tenter de faire annuler cette disposition de la loi. 

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