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L’ONU s’inquiète, la faune marine menacée

L’ONU s’inquiète, la faune marine menacée
Depuis août dernier, plus de 1.000 tonnes de résidus d’hydrocarbure ont été recueillies. Ph. Reuters

L’ONU a manifesté sa «profonde inquiétude» face à la mystérieuse marée noire qui touche le nord-est du Brésil depuis deux mois et a proposé son aide aux autorités locales. «Les Nations unies au Brésil expriment leur profonde inquiétude face au pétrole (qui touche) le littoral de neuf États du nord-est depuis le mois d’août, et regrette les dégâts incalculables pour les écosystèmes marins et terrestres, ainsi que dans la vie des populations locales», a déclaré l’antenne brésilienne de l’ONU dans un communiqué. L’organisation internationale rappelle que la marée noire a déjà touché «près d’un quart» des 7.000 km de littoral atlantique du Brésil, «avec de graves conséquences pour l’environnement et la sécurité des populations». L’ONU «se met à disposition pour collaborer avec les autorités et la société civile pour identifier l’origine» de la marée noire et trouver «des solutions alternatives pour en limiter les conséquences». Plus de 1.000 tonnes de résidus d’hydrocarbure ont été recueillies, selon la Marine. Dans tout le Nord-Est brésilien, région pauvre qui dépend grandement du tourisme, des milliers de personnes ont décidé de venir d’elles-mêmes ramasser le pétrole, la plupart du temps sans disposer du matériel de protection nécessaire. Les causes de la marée noire sont toujours inconnues, tout comme le lieu d’où s’écoule le pétrole, d’origine vénézuélienne, ce qui rend beaucoup plus difficile toute opération de prévention pour empêcher qu’il n’arrive sur les plages. Le désastre est considérable pour l’environnement aussi. «[Son] impact sera visible dans la nature pendant des années», a expliqué à l’AFP Luciana Salgueiro, coordinatrice des politiques publiques de l’Institut Biota de l’État d’Alagoas, également touché. Plusieurs dizaines de tortues, d’oiseaux ou de dauphins sont déjà morts à cause de la marée noire, qui s’avance désormais vers les zones de migrations de baleines. 

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