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Pour l’ONU, la vision de deux États reste l'unique voie pour une solution juste et pacifique

Une solution pacifique et juste au conflit israélo-palestinien «ne peut être réalisée que par la voie de la vision de deux États, Israël et la Palestine», estime le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

La vision de deux États reste l’unique voie pour une solution juste et pacifique à la question palestinienne, a affirmé, vendredi à New York, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à l’occasion de la première réunion au titre de l’année 2019 du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. Une solution pacifique et juste à ce conflit «ne peut être réalisée que par la voie de la vision de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États, sur la base des résolutions pertinentes des Nations unies, des principes de longue date, et des accords préalables et du droit international», a souligné M. Guterres.

Le Chef de l’ONU a toutefois déploré le fait qu’au cours de l’année écoulée, «la situation n’a pas évolué dans cette direction». Les manifestations à Gaza ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés par les forces de sécurité israéliennes, a-t-il noté, ajoutant que les incidents de sécurité et les provocations du Hamas et d'autres militants à Gaza, notamment le lancement de roquettes et de cerfs-volants incendiaires, ont dangereusement aggravé la situation.
M. Guterres a ainsi appelé «les autorités du Hamas à Gaza à prévenir les provocations», ainsi qu’Israël qui, en vertu du droit international humanitaire, a également la responsabilité de faire preuve de la plus grande retenue et de ne pas utiliser la force meurtrière, sauf dans les cas prévus par le droit international et en dernier recours. Il a également souligné que la crise humanitaire actuelle à Gaza doit être immédiatement résolue.
Environ deux millions de Palestiniens restent enlisés dans une pauvreté et un chômage croissants, avec un accès limité à une santé adéquate, à l'éducation, à l'eau et à l'électricité, a déploré le Secrétaire général, regrettant que les jeunes Palestiniens «voient peu de perspectives d'un avenir meilleur». «J'exhorte Israël à lever les restrictions imposées à la circulation des personnes et des biens, qui entravent également les efforts de l'ONU et d'autres agences humanitaires», a-t-il lancé, appelant la communauté internationale à intensifier ses efforts pour revitaliser l’économie de Gaza.
De même, le chef de l’ONU a relevé l’existence d’un risque d'agitation supplémentaire en Cisjordanie, déplorant à cet égard la construction et la planification par Israël de colonies de peuplement, qui se sont étendues plus profondément dans la zone C en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est. «Les colonies sont illégales au regard du droit international», a insisté M. Guterres, mettant en garde que ces colonies renforcent le sentiment de méfiance et sapent la solution des deux États. La violence des colons reste aussi «une préoccupation très grave», a-t-il conclu.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a été créé en 1975 par la résolution 3376 de l’Assemblée générale des Nations unies, dans laquelle celle-ci a également demandé au Comité de la conseiller sur des programmes destinés à permettre au peuple palestinien d’exercer ses droits inaliénables, y compris le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationales et le droit au retour des Palestiniens dans leurs foyers et vers leurs biens, d’où ils ont été déplacés. Lors de cette réunion, l’ambassadeur du Sénégal à l’ONU, Cheikh Niang, a été reconduit à la présidence du Comité. 

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