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L’Otan tente d’afficher son unité lors de son 70e anniversaire

Les 29 membres de l’Otan tentent d’afficher leur unité lors du sommet du 70e anniversaire de l’Alliance et de masquer les divergences exposées au grand jour entre les États-Unis, la France et la Turquie.

L’Otan tente d’afficher son unité lors de son 70e anniversaire
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, devrait se voir confier une mission de réflexion sur la stratégie de l’Alliance face aux nouvelles menaces. ttttttttttt Ph. AFP

«Ce n’est pas la première fois que l’Alliance est confrontée à des différences et elle a toujours su les surmonter», a soutenu son secrétaire général Jens Stoltenberg au cours d’un point de presse avant le début de la séance de travail du sommet dans un hôtel de luxe sur un golf transformé en camps retranché à Watford, dans la banlieue de Londres. Mais l’ambiance est tendue par de multiples différends, et les échanges surpris par les caméras mardi soir montrant Emmanuel Macron, Boris Johnson et Justin Trudeau semblant se moquer de Donald Trump lors d’une réception donnée à Buckingham Palace ne devraient rien arranger. Mardi, les premiers échanges ont été dominés par les passes d’armes découlant des déclarations récentes d’Emmanuel Macron jugeant l’Otan en état de «mort cérébrale» et l’appelant à revoir sa stratégie. Le Président français a maintenu ses propos très critiqués par ses alliés et a exigé des explications de la Turquie sur son intervention contre les forces kurdes du nord de la Syrie. Il a accusé à cette occasion Ankara de travailler avec des extrémistes proches du groupe État islamique. Ses déclarations ont jeté le froid et risquent de perturber la séance de travail. 
La Turquie bloque l’adoption des plans de défense pour les États baltes et la Pologne et le Président Recep Tayyip Erdogan pourrait refuser d’adopter la déclaration du sommet, a indiqué Jens Stoltenberg. Jens Stoltenberg devrait se voir confier une mission de réflexion sur la stratégie de l’Alliance face aux nouvelles menaces, notamment le terrorisme international. 
M. Macron a également appelé à la reprise «d’un dialogue stratégique» sans naïveté avec Moscou, toujours considéré par l’Otan comme un adversaire. Ses déclarations ont jeté le froid et risquent de perturber la séance de travail. «Il est très important que l’Alliance reste unie. Il y a beaucoup, beaucoup plus de choses qui nous unissent que de choses qui nous divisent, et je pense que chaque dirigeant ici est absolument déterminé à reconnaître l’importance vitale de l’Otan pour notre sécurité collective», a lancé le Premier ministre britannique, Boris Johnson, à son arrivée à Watford. Mais ce message d’unité est mis en péril par la zizanie entre les dirigeants de l’Alliance née en 1949, malgré l’appel de Jens Stoltenberg à resserrer les rangs. 

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