Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Société

L’UE augmente la participation des étudiants et des universitaires africains en 2019

L’UE augmente la participation des étudiants et des universitaires africains en 2019

«Erasmus+», le programme de l’Union européenne (UE) pour l’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d’enseignement à travers le monde entier, va accueillir en 2019, pas moins de 8.555 étudiants et universitaires issus de pays africains, soit une augmentation de 40%. D’après la Commission européenne, cette augmentation du financement «Erasmus+» est un pas de plus vers l’engagement pris par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, dans son discours sur l’état de l’Union de septembre 2018 à soutenir 35.000 étudiants et chercheurs africains d’ici à 2020. «Le renforcement de l’autonomie des jeunes en Afrique est indispensable pour construire un avenir meilleur. Cela passe par la promotion de l’éducation, et cette année, nous avons privilégié en particulier le renforcement de la coopération avec les entreprises afin de permettre aux jeunes africains d’acquérir toutes les compétences dont ils ont besoin dans leur vie professionnelle. Les projets soutenant les méthodes d’apprentissage innovantes ou l’esprit d’entreprise et les projets augmentant les chances de trouver un emploi dans des domaines clés tels que l’alimentation, l’agroalimentaire et la transformation de l’énergie figurent en bonne place parmi les projets retenus cette année. C’est le “plus” d’“Erasmus+”», a indiqué Tibor Navracsics, commissaire pour l’éducation, la culture, la jeunesse et le sport.
De son côté, Neven Mimica, commissaire pour la coopération internationale et le développement, a quant à lui assuré que l’alliance Afrique-Europe est avant tout centrée sur l’humain. «Nous souhaitons investir dans une éducation de qualité en Afrique. Nous voulons renforcer les liens entre les étudiants et les établissements d’enseignement supérieur d’Europe et d’Afrique. Leur donner l’occasion d’échanger les savoir-faire et de prendre exemple les uns sur les autres favorisera une croissance socio-économique inclusive et réduira la pauvreté et les inégalités. De plus, les étudiants africains acquerront les compétences dont ils ont besoin pour trouver un emploi décent», a-t-il affirmé.
Dans un communiqué, on rappelle que l’appel lancé en 2019 dans le cadre d’Erasmus+ a permis de porter à 26.247 le nombre total des échanges réalisés entre l’Afrique et l’Europe depuis le début du programme en 2014 ; l’objectif de soutenir 35.000 personnes d’ici à 2020, annoncé dans le cadre de l’Alliance Afrique-Europe pour des emplois et des investissements durables, est donc en bonne voie d’être atteint. Cette année, 8.555 étudiants et universitaires africains et 4.649 étudiants et universitaires européens bénéficieront d’un échange dans 53 pays d’Afrique et dans les 34 pays européens qui participent au programme «Erasmus+». La durée maximale d’un échange à l’étranger est d’un an pour les étudiants et de deux mois pour le personnel universitaire.
Le financement supplémentaire de 17,6 millions d’euros, provenant des instruments financiers extérieurs de la Commission et du fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique, a renforcé la participation des ressortissants africains de 40% au total. Grâce à ces fonds additionnels, le nombre de bourses a plus que doublé pour les pays d’Afrique de l’Ouest et de la Corne de l’Afrique. Il a également été possible d’inclure davantage de pays dans le programme (Érythrée, Sierra Leone, Liberia, Congo et Burundi) et d’accroître le nombre d’échanges, notamment en ce qui concerne le Bénin, le Cap-Vert, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Somalie.

«313 étudiants originaires de 33 pays africains, qui étaient en concurrence avec les meilleurs étudiants du monde entier, se sont vu attribuer une bourse pour participer aux programmes de master conjoints Erasmus Mundus. L’an dernier, 239 étudiants de 27 pays africains avaient bénéficié d’une telle bourse. Le nombre d’établissements africains participant à l’enseignement des programmes de master commun Erasmus Mundus ne cesse de croître, 46 établissements du continent collaborant à l’exécution des 44 programmes sélectionnés cette année. Ces établissements sont des universités spécialisées ou des instituts de recherche qui travaillent dans des domaines tels que les maladies infectieuses, la biodiversité et les écosystèmes, ou qui exploitent le potentiel de l’informatique en nuage dans un intérêt écologique», indique-t-on dans le communiqué. Et d’ajouter : «Trente-cinq projets destinés à promouvoir le renforcement des capacités dans l’enseignement supérieur, en améliorant la qualité et l’innovation des programmes dans les universités africaines, ont été retenus pour bénéficier d’un financement. Les pays couverts par les projets sélectionnés n’ont jamais été aussi nombreux que cette année, Madagascar, les Comores, la Mauritanie et la Guinée s’ajoutant aux pays partenaires habituels. C’est signe que le programme “Erasmus+” réussit à toucher de nouveaux établissements en Afrique. Un financement a également été octroyé à 39 projets à petite échelle qui visent à renforcer les capacités dans le secteur de la jeunesse avec des partenaires africains». 

Lisez nos e-Papers