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L'UE donne un coup de pouce à Theresa May pour tenter de sauver l'accord

L'UE donne un coup de pouce à Theresa May pour tenter de sauver l'accord
«Nous avons tous le devoir de mettre en œuvre le résultat du référendum sur la sortie de l'UE de juin 2016», a prévenu la Première ministre britannique Theresa May. Ph. DR

Les dirigeants de l'Union européenne (UE) ont donné lundi un coup de pouce à la Première ministre Theresa May dans un ultime effort pour tenter de convaincre les députés britanniques de voter mardi l'accord de Brexit, menacé d'un rejet aux conséquences imprévisibles. La Chambre des Communes devra voter sur cet accord négocié de haute lutte avec l'Union européenne par Theresa May, mais vilipendé tant par les Brexiters que par les europhiles. Rejeter ce texte risque de compromettre le Brexit et de saper la démocratie, a déclaré la Première ministre dans une usine du bastion pro-Brexit de Stoke-on-Trent. «Nous avons tous le devoir de mettre en œuvre le résultat du référendum», a-t-elle prévenu. Sinon «cela causerait un préjudice catastrophique à la confiance du peuple dans le processus démocratique et dans ses responsables politiques». Si le texte est effectivement recalé, le Royaume-Uni risque de quitter l'UE sans accord le 29 mars, un scénario redouté par les milieux économiques, ou plus probablement de ne pas quitter du tout le bloc européen, a développé Mme May. «Comme nous l'avons vu au cours des dernières semaines, certains à Westminster (au Parlement britannique, ndlr) souhaiteraient reporter ou même stopper le Brexit et ils utiliseront tous les moyens possibles pour y parvenir», a-t-elle dit. Le gouvernement britannique a publié hier une lettre signée par le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et censée apporter de nouvelles assurances, notamment sur l'une des dispositions les plus controversées de l'accord : le «backstop» irlandais. Cette option de dernier recours, décriée par les Brexiters, doit éviter le rétablissement d'une frontière physique entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord si aucune solution alternative n'était trouvée à l'issue d'une période de transition. La Commission peut confirmer que, tout comme le Royaume-Uni, l'Union européenne ne souhaite pas que cette disposition «entre en vigueur», assure la lettre, dont les clarifications ont «valeur légale». Reste que les dirigeants européens précisent ne pas être «en position d'accepter quoi que ce soit qui modifie ou est contradictoire avec l'Accord de sortie». 

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