L’Université d’Oxford truste les premières places

Il y avait beaucoup de monde et beaucoup d’animation, avec la forte présence de la SNRT et de leurs drones, mis à contribution pour mettre en valeur les potentialités touristiques de ce coin de rêve de la capitale, surplombé majestueusement par la Tour Hassan. Le public venu nombreux a suivi l’emblématique équipe de l’Université d’Oxford, créée en 1829, venue en découdre avec l’équipe locale sur le fleuve du Bouregreg.
D’après un membre fédéral, la présence de l’Université d’Oxford traduit la solidité des relations entre les deux Royaumes, comme l’a indiqué au «Matin» Thomas Reilly, ambassadeur du Royaume-Uni à Rabat. Pour lui, cette régate devra s’inscrire dans la durée du moment qu’elle rentre dans le cadre de la politique des deux pays pour le renforcement de la coopération dans divers domaines de la vie économique, culturelle et sportive.
Le dernier mot est revenu à l’Université d’Oxford qui a remporté sept médailles (trois en or, deux en argent et deux en bronze), mais non sans peine, car les Marocains ont opposé une farouche résistance et ont également remporté sept médailles (2 en or, trois en argent et deux en bronze). Un bilan plus qu’honorable vu la différence d’expérience et de moyens. Les deux médailles d’or ont été remportées par le tandem Majdouline El Allaoui-Zineb Jabbour et par Oussama Fakir, alors que les médailles d’argent sont revenues à la paire Abdeslam Assermouh-Abdelhak Ellamman, à Majdouline Elallaoui et au quatuor Hicham Benabdellah, Mohamed Aissam Hsini, Abdeslam Assermouh et Abdelhak Ellamman. La paire Khawla Maskouri-Yasmine Khyara et Hicham Benabdellahen en individuel ont remporté la médaille de bronze.
Cette régate a été une bonne opportunité pour les Marocains dans leur préparation aux qualifications pour les JO de Tokyo 2020. Ils ont confirmé leur belle prestation aux Championnats arabe et africain à Tunis et espèrent faire encore mieux lors de la troisième édition qui aura lieu fort probablement à la lagune de Marchika (Nador).