La lutte contre les inégalités au cœur du Sommet de la jeunesse du G7

Le Sommet de la jeunesse du G7 (Youth 7) s’est ouvert dimanche à Paris avec la participation d’une délégation de jeunes leaders des pays du G7, de l’Union européenne et de l’Union africaine. Cette nouvelle édition du Youth 7, qui se tient dans le cadre de la présidence française du G7, se concentre sur la lutte contre les inégalités. Durant une semaine, les 32 délégués présents vont alterner intenses négociations et échanges avec de hauts responsables, des scientifiques ou des entrepreneurs qui apporteront leur point de vue sur la réduction des inégalités. Les délégations du Y7 devront également préparer un appel à l’action contenant des recommandations aux Chefs d’État et de gouvernement des pays du G7 qui se réuniront du 24 au 26 août prochains à l’occasion du Sommet de Biarritz. «Notre objectif est de formuler des propositions concrètes pour lutter contre les inégalités de toutes sortes : nouvelles formes d’inégalité découlant des conséquences du changement climatique ou des politiques d’atténuation/d’adaptation ou de bouleversements technologiques, ainsi que des déséquilibres durables entre les sexes ou des écarts de richesse et de revenus», soulignent les organisateurs dans une note de présentation. Depuis 2011, en tant que Y20 pour le G20, le Y7 est devenu le canal de communication officiel entre les jeunes et les dirigeants du G7. Dans une Tribune publiée dimanche par le JDD, Thomas Friang, Anne-Laure Juif, Meriyem Kokaina et Hamza Maata, les coprésidents du «Youth 7», ont appelé à un monde «plus juste» et à «s’attaquer à la question des inégalités». La France a placé la lutte contre les inégalités au cœur de sa présidence du G7. «Cet engagement doit se traduire par une action résolue des États pour la paix, contre les menaces sécuritaires et le terrorisme qui déstabilisent les fondations de nos sociétés», selon la diplomatie française. Le «Groupe des 7» rassemble sept pays réputés être les plus grandes puissances avancées du monde qui détiennent environ les 2/3 de la richesse nette mondiale : la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et le Canada.