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Macron et Merkel tentent une médiation

Macron et Merkel tentent une médiation
Paris et Berlin ont convié des dirigeants d’autres pays des Balkans : Monténégro, Albanie, Macédoine du Nord, Croatie, Slovénie et Bosnie-Herzégovine. Ph. AFP

Emmanuel Macron et Angela Merkel tentent, à Berlin lors d’un sommet des Balkans, de relancer le dialogue entre la Serbie et le Kosovo, dont les relations sont au plus mal 20 ans après leur conflit guerrier. «Nous voulons apporter l’expérience historique de la réconciliation et de la coopération active entre l’Allemagne et la France. C’est pertinent au regard du contexte historique des Balkans», a indiqué la présidence française.
Compte tenu des contentieux entre Belgrade et Pristina, Berlin reste prudent sur les objectifs. Le gouvernement allemand parle d’un «échange de vues» visant à promouvoir la «stabilité de la région et en particulier de trouver un moyen pour relancer le dialogue entre la Serbie et le Kosovo». Il y a deux décennies, une guerre avait fait perdre à Belgrade le contrôle du territoire kosovar. Mais la Serbie considère toujours le Kosovo comme une de ses provinces. Paris et Berlin ont aussi convié à ces discussions des dirigeants d’autres pays des Balkans : Monténégro, Albanie, Macédoine du Nord, Croatie, Slovénie ou Bosnie-Herzégovine. L’initiative franco-allemande s’ajoute à des pourparlers, sous l’égide de l’Union européenne, en vue d’un rapprochement Serbie-Kosovo. Ceux-ci sont au point mort depuis des mois. L’été dernier, le dialogue semblait pouvoir repartir en s’appuyant sur l’idée, défendue par les Présidents serbe, Aleksandar Vucic, et kosovar, Hashim Thaçi, d’«échanges de territoires» ou de «corrections frontalières», avant une reconnaissance mutuelle. 

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