Les mareyeurs réclament une halle aux poissons digne de la cité idrisside

Les mareyeurs, fournisseurs en gros et marchands de poisson réclament la construction d’une halle aux poissons moderne et digne de la stature de la ville de Fès, à l’instar des marchés de poissons de Béni Mellal, de Taza et d’autres villes du pays.
Cette halle aux poissons doit être dotée, selon leurs revendications, de tous les équipements nécessaires garantissant l’amélioration des conditions d’hygiène, ainsi que les normes de qualité et de salubrité pour une consommation saine des produits de mer. 
Les réclamations et doléances des mareyeurs de Fès ont été exprimées, avec rigueur, lors d’un séminaire préfectoral tenu, jeudi dernier au siège de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région de Fès-Meknès, sur le thème «La halle aux poissons, une revendication pour garantir l’amélioration du service et la protection de la santé du consommateur».
Organisé par le Comité local des fournisseurs en gros du marché de Fès, en partenariat avec l’Association «Ahl Fès» des commerçants grossistes de poisson, ce séminaire a permis aux nombreux intervenants de dénoncer la situation déplorable que vivent les mareyeurs de Fès, suite à la fermeture du marché communal de poisson de Bensouda en raison du manque flagrant d’équipements nécessaires, tels l’électricité, l’eau potable, les sanitaires, les canalisations d’évacuation des eaux usées, en plus de l’inexistence d’appareils frigorifiques, de fabriques de glaces et de conservation de poisson, un produit hautement périssable. Les intervenants, dont Mostafa Ammouri Snoussi «Amine», (représentant) des commerçants de poissons de Fès, Abdelazizi Zahir, président de l’Association «Ahl Fès» et Mohammed Madi, secrétaire régional du Syndicat apolitique de l’Union des travailleurs du Maroc, ont lancé un appel urgent aux responsables nationaux, régionaux et locaux pour doter la ville de Fès d’une halle aux poissons. L’objectif est de mieux organiser la profession et mettre un terme à l’anarchie régnante, avec la vente des produits de la mer sur des véhicules, sur les territoires et des charrettes de fortune dans des conditions lamentables et sans garantie ni de l’hygiène ni de la qualité, constituant un grave préjudice pour la santé et la sécurité du consommateur.