Le Maroc, 36e pays sur 60 les mieux préparés aux cyberattaques

Les efforts déployés au Maroc dans la cybersécurité lui valent aujourd’hui le 36e rang parmi les pays les mieux cybersécurisés, selon le Global Cybersecurity Index (GCI), indice mondial du cabinet international Comparitech. Ce classement inclut 60 pays, tous passés au peigne fin par le cabinet britannique.
Le Maroc a ainsi obtenu un score global de 36,47 points. Dans le détail, il affiche un taux de 10,61% de mobiles infectés, de 1,5% d’utilisateurs ayant subi des cyberattaques financières et de 21,7% d’ordinateurs infectés par un malware. De même, il affiche un taux de 3,01% d’attaques par des Cryptominers (attaques liées aux cryptomonnaies).
Le classement Comparitech révèle par ailleurs que le Maroc est mieux préparé contre les cyberattaques que certains pays réputés très avancés en la matière. Le Royaume est ainsi, selon Comparitech, mieux prémuni contre ces attaques que les Émirats arabes unis (23e place), la Corée du Sud (22e place) ou encore la Chine (13e place).
Ce classement place le Japon à la première place des pays les plus sécurisés, avec un score global de 8,81. «Le Japon est le pays le plus sécurisé au monde en matière de cybersécurité. Il surpasse tous les pays de la liste et les pays les plus performants tels que la France, le Canada, le Danemark et les États-Unis, dans la plupart des catégories, notamment la préparation aux cyber-attaques et la législation», indiquent les auteurs du rapport. Il est suivi de la France (10,58) et du Canada (11,19). Par ailleurs, l’Indonésie, le Vietnam, la Tanzanie et l’Ouzbékistan sont des pays où la cybersécurité est jugée «médiocre». «Bien que certains pays aient des forces et des faiblesses claires, il y a toujours une marge d’amélioration pour chacun d’entre eux», conclut le rapport.
Pour rappel, le classement du cabinet britannique Comparitech se base sur sept critères : le pourcentage de mobiles infectés par des logiciels malveillants, d’ordinateurs infectés, d’attaques Telnet, d’attaques par des cryptomères, le nombre d’attaques de logiciels malveillants financiers, la préparation aux cyberattaques et la législation.