Le Maroc 42e dans le monde et champion en Afrique du Nord

Le Maroc est bien classé au niveau mondial dans l’Open Data. Le Royaume est, en effet, 42e en matière d’évaluation des sites web basée sur les critères de couverture et d’ouverture des données diffusées. Et ce, selon l’Indice d’Ouverture des Données (Open Data Inventory, ODIN) élaboré par Observatoire des Données Ouvertes (Open Data Watch, ODW), et sur la base de l’évaluation de 178 pays, concernant l’année dernière. 
Le Maroc, représenté par le Haut Commissariat au Plan (HCP), occupe ainsi le premier rang dans la région Afrique du Nord, le 2e dans la région Arabe et le 3e en Afrique avec une note de 57,5 points, derrière le Rwanda et l’Ile Maurice qui affichent respectivement 58,3 et 57,9 points. 
Ce qui constitue une consécration, au niveau mondial, des avancées du HCP dans le domaine de l’Open Data, indique cet organisme chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc. Et le meilleur est à venir, selon le HCP. Pour lui, ce classement est appelé à s’améliorer avec l’intégration prévue de nouveaux indicateurs  dans la Base de Données Statistiques (BDS) de cette institution et l’ouverture aux utilisateurs intéressés des micro-données anonymisées de ses opérations statistiques. Mieux, ce classement s’améliorerait encore plus au fur et à mesure que les départements détenteurs d’informations significatives sur les  activités sectorielles les mettront aux normes statistiques convenues, à la disposition du HCP, selon ce dernier.
À noter que l’Observatoire des Données Ouvertes, «institution connue sur le plan international par son professionnalisme et son indépendance», réalise l’évaluation mondiale des Organismes nationaux de statistique dans le domaine des données ouvertes et travaille en synergie et en permanente concertation avec la Division statistique des Nations unies, relève le HCP. Open Data Inventory (ODIN) élaboré à cet effet fournit des évaluations annuelles approfondies de la couverture et de l’ouverture que les pays peuvent ensuite utiliser pour identifier et combler les lacunes dans les données.