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Le Maroc et la Belgique peuvent contribuer ensemble à l’accélération du développement économique en Afrique

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Le Maroc et la Belgique peuvent contribuer ensemble à l’accélération du développement économique en Afrique, a affirmé, jeudi soir à Bruxelles, la secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur au gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, Cécile Jodogne. «Ensemble, Belges et Marocains, nous avons certainement une carte positive à jouer en Afrique, et ce au bénéfice d’une croissance inclusive qui profitera à tous», a souligné Mme Jodogne lors d’un séminaire sur les opportunités d’affaires au Royaume, tenu à l’initiative de l’Agence bruxelloise de l’accompagnement de l’entreprise «Hub Brussels» sous le thème «Maroc, votre hub vers l’Afrique».
Le Maroc, qui occupe un rôle de plus en plus important dans les échanges commerciaux en Afrique, et la Belgique, dont l’économie est l’une des plus ouvertes sur le monde, sont appelés à travailler à la mise en relation de leurs acteurs économiques respectifs afin de développer un partenariat gagnant-gagnant sur les marchés africains, a-t-elle insisté. Dans ce sens, la secrétaire d’État a relevé l’importance de poursuivre la dynamique positive enclenchée par la mission économique belge de haut niveau, menée en novembre dernier au Maroc, dans le but de booster les échanges commerciaux entre les deux pays qui «ne sont pas à la hauteur des liens qui nous unissent et de nos attentes». Le succès de cette mission «d’une ampleur inégalée», conduite par la Princesse Astrid dans le Royaume (25-30 novembre 2018), démontre, selon Mme Jodogne, que les opportunités pour renforcer les liens économiques entre les deux pays sont «très nombreuses».
Abondant dans ce sens, Abdelmounaïm Al Farouq, adjoint de l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg, a indiqué que cette mission a représenté, de l’avis de tous, un nouveau jalon dans les relations bilatérales et a ouvert des perspectives prometteuses de consolidation des relations économiques et commerciales entre les deux pays. Ce séminaire, qui s’inscrit dans le cadre du suivi de la mission économique belge de haut niveau au Maroc, constitue l’occasion de jeter la lumière sur les diverses dimensions de l’attractivité du Maroc, et plus particulièrement les potentialités de la coopération Maroc-Belgique en direction du continent africain, a-t-il souligné.

Mettant en exergue la profondeur des relations multidimensionnelles entre le Maroc et le reste du continent africain, M. Al Farouq a fait observer que la vocation africaine du Maroc a pris un élan «sans précédent» sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, notamment sur les plans commercial et économique avec l’ambition affichée d’ériger le Royaume en hub africain. Cet élan, a-t-il ajouté, s’est matérialisé ces dernières années par des Visites Royales dans des dizaines de pays africains, la signature de centaines d’accords de coopération et surtout la conclusion de contrats d’affaires d’envergure impliquant de grands groupes marocains.
Passant en revue les différents atouts que recèle le Maroc, notamment une «remarquable» position géographique, un climat d’affaires favorable, des infrastructures développées, une industrie en plein essor, ainsi qu’une stabilité politique et sécuritaire dans un environnement régional complexe, M. Al Farouq a souligné que le Royaume entend devenir «un pays clé dans le développement de l’Afrique». Les chiffres de l’année 2017 confirment ce constat, a-t-il indiqué, notant que les investissements du Maroc en Afrique ont atteint 2,57 milliards de dollars, soit une hausse de 12%, faisant du Royaume le premier investisseur dans le continent. Et d’ajouter que les entreprises marocaines sont présentes en force en Afrique avec un accent particulier pour les secteurs bancaire, de la téléphonie, de l’assurance et du bâtiment.
De son côté, Mohamed Zouhri, directeur Belgique-Pays-Bas d’Attijariwafa bank, a mis en avant lors de cette rencontre, les potentialités dont dispose le Maroc pour se positionner en tant que hub financier en Afrique. Il a ainsi mis l’accent sur les fondamentaux macroéconomiques solides du Maroc et sur les nombreux avantages qu’il offre pour les entreprises désireuses d’investir en Afrique. M. Zouhri a, dans ce sens, fait un focus sur les opportunités d’affaires et les avantages que propose Casablanca Finance City (CFC) en tant que porte d’entrée vers le marché africain. CFC, qui s’érige désormais comme la première place financière en Afrique et qui compte 180 entreprises, vient capitaliser, selon lui, sur les atouts du Maroc pour offrir une plateforme d’investissement attractive donnant un accès privilégié en Afrique.
Des success-stories d’entreprises belges implantées au Maroc ont été présentées lors de ce séminaire qui a permis de braquer les projecteurs sur les atouts qu’offre le Royaume aux entreprises qui veulent renforcer leur présence sur le marché africain. «Hub Brussels» a également annoncé à cette occasion l’organisation en octobre 2019 d’une mission économique au Maroc dans le cadre du suivi de la mission de haut niveau de novembre dernier. 

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