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Le Maroc a fait de la coopération Sud-Sud un pilier majeur de sa politique étrangère

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Le Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, a érigé la réalisation du développement durable humain en Afrique comme priorité de son action diplomatique, a assuré, mardi à Buenos Aires, l’ambassadeur-directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal.
«S.M. Le Roi Mohammed VI s’est engagé personnellement depuis son intronisation en 1999, à travers toutes les actions menées, pour plaider une solidarité agissante en faveur d’un développement humain durable de l’Afrique, que le Souverain a placé comme priorité de l’action diplomatique du Royaume», a-t-il indiqué lors d’une réunion ministérielle Argentine-pays africains, organisée en marge de la deuxième Conférence de haut niveau de l’ONU sur la coopération Sud-Sud (20-22 mars).
Tout en soulignant les relations séculaires et multidimensionnelles qui lient le Maroc et l’Afrique, son continent d’appartenance, le responsable a rappelé que S.M. le Roi a effectué plus de 50 visites dans une trentaine de pays africains et que plus de 1.000 accords de coopération en tout genre ont été signés depuis. Plus d’ouverture et de coopération entre les pays, davantage de solidarité et d’entraide entre les peuples ainsi que plus d’éthique et de responsabilisation des acteurs économiques et financiers sont autant d’éléments suggérés par M. Methqal en vue de relever les défis de l’Afrique.
«Bien que les défis à relever par l’Afrique paraissent énormes, notre optimisme doit nous amener à voir les perspectives prometteuses pour notre continent (...) Nous devons tous œuvrer de manière impérative pour contribuer à construire un futur prospère avec une émergence durable du continent africain», a-t-il poursuivi.
Près de 1.500 personnes représentant 193 pays membres de l’ONU participeront à cet événement international, dont des Chefs d’État, des ministres des Affaires étrangères, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales.
Cette conférence, la plus importante du genre sur la coopération Sud-Sud, se tient 40 ans après l’adoption du Plan d’action de Buenos Aires, en vertu duquel les pays en développement avaient défini l’approche adoptée en termes de coopération technique, un aspect de la coopération Sud-Sud qui s’appuie sur l’échange d’expériences et le transfert de connaissances afin de veiller à ce que les efforts de développement nationaux soient complétés et que les capacités des États soient renforcées.
La conférence sera l’occasion de convenir d’un plan d’action à cet égard et d’activer le consensus obtenu dans le cadre de l’Agenda 2030, de l’Accord de Paris et du Sommet du G20 sur l’alimentation durable, les ressources humaines, les changements technologiques, le changement climatique, l’égalité des sexes, le financement du développement et l’entrepreneuriat urbain. n
L.M.

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