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Jeudi 28 Mars 2024
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Le Maroc a développé des programmes efficaces

Le Maroc a développé des programmes efficaces

Le Maroc a développé des programmes efficaces pour lutter contre les maladies transmises par l’eau, a affirmé, mardi au Panama, le professeur et pédiatre marocain Mohamed Tahar Lahrech. S’exprimant lors d’une conférence internationale de la région de l’Azuero, sur la thématique de la centralité de l’eau pour la vie et le développement, le Pr Lahrech a relevé que ces programmes, ayant assuré notamment l’approvisionnement de 97% de la population en eau potable, ont aussi permis de lutter contre des maladies véhiculées par l’eau comme la poliomyélite, le paludisme et la bilharziose.
Dans l’attente d’une généralisation de l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement, l’expert marocain a appelé à la mise en place de programmes efficaces pour lutter contre les maladies transmises par l’eau, et à la sensibilisation du grand public sur l’importance de la prévention pour réduire le risque de la contamination. L’ancien professeur de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a pointé du doigt l’impact des activités humaines en tant que source principale de pollution de l’eau, à travers l’industrialisation, l’urbanisation anarchique et le déficit dans le traitement des eaux usées, notant qu’à l’échelle mondiale, plus de 844 millions de personnes n’ont pas encore accès à l’eau potable et 39% seulement ont accès à des installations sanitaires sûres.
Pour l’expert marocain, la liste des maladies transmissibles par l’eau contaminée est très longue et les contaminants sont très variés, allant des produits chimiques et toxiques aux germes ou parasites. Ces maladies, selon lui, peuvent être classées en quatre catégories : les maladies liées à la contamination de l’eau par des bactéries, des parasites ou des virus, celles liées à la contamination par des produits chimiques, pesticides, et émissions industrielles, d’autres dues à des bactéries à tropisme hydrique en plus des maladies liées à la contamination de l’eau sous-marine.
Cette conférence internationale, dont les travaux se poursuivent jusqu’au 13 septembre, connait la participation de plusieurs experts, académiciens et chercheurs panaméens et étrangers, ainsi que des ambassadeurs et des représentants gouvernementaux et du secteur privé. 

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