Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Le Maroc, un pays pionnier en Afrique et dans le monde arabe dans le domaine de l'addictologie

L'addictologie est l’une des priorités du Royaume dans le domaine de la santé publique. Présidant, mercredi, une réunion de coordination de la Commission nationale des stupéfiants, le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a rappelé que la politique adoptée en la matière fait du Maroc un pays pionnier en Afrique et dans le monde arabe. Cette réunion intervient en perspective de la 62e session de la Commission des stupéfiants des Nations unies.

Le Maroc, un pays pionnier en Afrique et dans le monde arabe dans le domaine de l'addictologie

Le Maroc a franchi plusieurs étapes sur le chemin de la lutte contre l’addiction. En effet, la lutte contre la drogue sous ses différentes formes a connu des avancées notables au vu des efforts déployés. C’est ce qu’a assuré mercredi le ministre de la Santé, Anas Doukkali. Présidant, à Rabat, une réunion de coordination de la Commission nationale des stupéfiants, le ministre est revenu sur les grandes lignes de la stratégie nationale adoptée par le Royaume pour venir à bout de ce fléau. Dans ce sens, le responsable a affirmé que l’impulsion donnée, grâce à la Haute Sollicitude de S.M. le Roi Mohammed VI, à la lutte contre les addictions, à travers la Fondation Mohammed V de solidarité, constitue le meilleur gage de la réussite de cette stratégie. Se basant aussi bien sur la réduction de la demande que de l’offre, la stratégie adoptée par les autorités marocaines commence à porter ses fruits. Aujourd’hui, le pays compte 15 centres ambulatoires et 3 centres résidentiels universitaires au niveau des villes de Rabat, Casablanca, Tanger, Tétouan, Marrakech, Oujda, Agadir, Fès et Meknès. Au total quelque 27.620 personnes ont bénéficié de la prise en charge au niveau des centres et 1.629 personnes bénéficient du programme de traitement de la méthadone, toujours selon les affirmations du ministre de la Santé.
Passant en revue les objectifs assignés à la stratégie de son département, M. Doukkali est également revenu sur les détails du Plan d’action 2025 qui ambitionne de consacrer un système sanitaire cohérent et respectueux de la dimension des droits de l’Homme. Dans ce sens, le responsable gouvernemental a rappelé que ce Plan prévoit l’amélioration de la prise en charge des toxicomanes et «le traitement de ce phénomène en tant que problème de santé publique, avec une approche respectueuse des droits humains». Le nouveau plan vise notamment à «déployer des mesures préventives au profit des catégories vulnérables». Il permettra ainsi «d’assurer l’accès des usagers des drogues à un traitement adéquat au niveau des établissements de santé, ainsi qu’en milieu carcéral», a expliqué le ministre.
Pour rappel, la réunion, présidée par M. Doukkali en sa qualité de président de la Commission, s’inscrit dans un contexte international dicté par la tenue du Segment ministériel de haut niveau les 14 et 15 mars 2019 à Vienne et de la 62e session de la Commission des stupéfiants des Nations unies. Selon un communiqué du département de la Santé, «ce Forum intervient dans le contexte particulier de la date butoir, fixée par l’Assemblée générale pour atteindre les objectifs énumérés dans la Déclaration politique et le plan d’action de 2016 sur la coopération internationale en vue d’une stratégie intégrée et équilibrée de lutte contre le phénomène mondial de la drogue».                                             

Lisez nos e-Papers