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Le Maroc signe la Déclaration de Bruxelles

Nezha El Ouafi, secrétaire d'État chargée du Développement durable, a signé à Bruxelles la Déclaration sur le changement climatique et la préservation des océans. Lors d'une conférence internationale, Mme El Ouafi a exposé les potentialités énergétiques qu'offrent les 35.000 kilomètres de côte.

Le Maroc signe la Déclaration de Bruxelles
Nezha El Ouafi, secrétaire d'État au Développement durable, a indiqué à Bruxelles que le Maroc dispose de pistes prometteuses en énergies marines renouvelables générées par les vagues côtières. Ph. DR

«Le Maroc fait partie des zones à fort potentiel en énergies marines renouvelables. C’est ainsi que notre Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) a lancé, en 2017, le projet “Hydrolienne au Maroc” visant le développement d’un modèle de cartographie du potentiel national des énergies marines renouvelables», a indiqué dans la capitale belge Nezha El Ouafi, secrétaire d'État au Développement durable, lors de la signature de la Déclaration de Bruxelles sur le changement climatique et la préservation des océans. 
Cette étude a montré que la production de l’énergie durable venant du milieu marin varie entre 11 (Tanger) et 22 
(El Jadida) kilowatts par mètre. Le Maroc a opté pour une transition économique sobre en carbone d’ici 2030 à travers la gestion des ressources halieutiques sur une zone économique de 1,2 million de km². 
À la gestion des déchets et la surveillance de la qualité des eaux de baignade s'ajoutent le programme de surveillance «MEDPOL» qui assure au niveau des côtes méditerranéennes un suivi régulier de la pollution tellurique véhiculée vers les côtes méditerranéennes et le Plan d’urgence national qui a été promulgué en 1996 qui vise à organiser la prévention et la lutte contre la pollution marine accidentelle à travers une action collective et coordonnée. Ce plan d’urgence, dont le poste de commandement se trouve au niveau du secrétariat d’État chargé du Développement durable, prévoit l’organisation, chaque deux ans, d’un exercice de simulation de lutte contre la pollution marine accidentelle. 

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