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Le Maroc souhaite profiter des bonnes pratiques européennes

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme «Réussir le Statut avancé II», Anas Doukkali, ministre de la Santé, a présidé la rencontre de mi-parcours du projet de jumelage «Renforcement de la gouvernance et du suivi de la Couverture médicale de base au Maroc». Financé par l’Union européenne, ce programme d’une durée de 24 mois s’inscrit dans le processus de convergence réglementaire vers l’acquis communautaire en vue d’atteindre les objectifs de la stratégie nationale dans le domaine de la protection sociale et de la santé.

Le Maroc souhaite profiter des bonnes pratiques européennes

Élargir la couverture médicale de base en vue d’atteindre une couverture sanitaire universelle est l’une des priorités fixées par le Royaume, a fait savoir Anas Doukkali, ministre de la Santé, vendredi dernier à Rabat, lors de la rencontre de mi-parcours consacrée au projet de jumelage «Renforcement de la gouvernance et du suivi de la couverture médicale de base au Maroc». Selon M. Doukkali, l’atteinte de cet objectif permettra non seulement de renforcer les droits humains au Maroc, en particulier le droit aux soins de santé et à la couverture médicale, mais contribuera également à renforcer le développement au Maroc par la promotion de son capital humain-santé, soulager les ménages des dépenses directes et atteindre les objectifs du Plan de santé 2025.
Évoquant les défis, le responsable gouvernemental a indiqué que l’extension de l’assurance maladie aux travailleurs non salariés, qui représentent 33% de la population, constitue l’une des grandes priorités du programme gouvernemental et du plan Santé 2025 en vue d’atteindre, d’ici 2021, un taux de couverture de 90% de la population.
Abordant le volet relatif au projet de jumelage, M. Doukkali a indiqué que ce programme contribuerait à aider le Royaume à renforcer la gouvernance et le suivi de la couverture médicale. Il mettra, en outre, à la disposition des différents partenaires, en l’occurrence les organismes gestionnaires de l’AMO (assurance maladie obligatoire), les départements ministériels et l’ANAM (Agence nationale de l’assurance maladie), un projet de dispositif institutionnel de régulation de l’assurance maladie, en proposant des améliorations à la lumière des exigences de l’acquis et des bonnes pratiques européennes, des outils pour renforcer la stratégie de communication institutionnelle, ainsi que les modalités de pilotage et de mise en place d’un plan national de gestion du risque maladie.
De son côté, Raphael Martin Delagarde, ministre conseiller auprès de l’ambassade de France, a indiqué dans une déclaration accordée à la presse en marge de cette rencontre que ce projet de jumelage qui reflète un partenariat exemplaire entre le Maroc, la France et l’Union européenne avançait à pas sûrs, soulignant que 25 experts ont déjà apporté leur expertise dans le cadre de ce programme qui vise la régulation de l’assurance maladie et l’amélioration de la gouvernance. Pour sa part, Khalid Lahlou, directeur de l’ANAM, a expliqué que la première phase de ce programme a consisté en l’élaboration d’un diagnostic général de la situation actuelle de la couverture médicale par 40 experts qui ont élaboré ensuite des recommandations concernant quatre domaines. Il s’agit de la mise en place d’un dispositif institutionnel de régulation de la couverture médicale de base à la lumière des bonnes pratiques européennes, la mise à niveau du système d’information, le renforcement de la communication institutionnelle de l’Agence nationale de l’assurance maladie et de sa stratégie et la définition des modalités de pilotage d’une politique nationale de gestion du risque maladie. 

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