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Le Maroc a été élu à la tête de l’Alliance africaine pour le développement de la formation professionnelle (ADEFOP) pour un mandat de trois ans. L’annonce a été faite lors de la première assemblée générale (AG) de cette instance organisée le 20 juin à l’initiative de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) en partenariat avec la Banque islamique de développement (BID).
«Au cours de cette réunion, il a été procédé à l’élection du bureau exécutif dont la présidence a été confiée au Maroc pour ce premier mandat. Le comité a aussi approuvé l’adhésion de 5 nouveaux pays membres et adopté la vision 2025 qui permettra d’asseoir un cadre commun pour la certification des compétences des jeunes. Cette rencontre a été également marquée par la validation du plan d’action à l’horizon 2021 dont l’objectif est de stabiliser une ingénierie commune autour de la formation initiale», a souligné Loubna Tricha, directrice générale de l’OFPPT au «Matin» à l’issue des travaux de l’AG.
Mme Tricha a saisi cette occasion pour rappeler que cette alliance, qui a été créée en 2017 entre 15 pays membres, «se veut comme un cadre d’échange multilatéral favorisant le transfert d’expertise et l’émergence d’une intelligence collective au service du développement de la formation professionnelle en Afrique». Cet événement connaîtra également l’organisation ce vendredi 21 juin du Sommet africain de la formation professionnelle au cours duquel seront présentés la vision et le plan d’action de l’Alliance, suivis de trois panels : «La gouvernance, chaîne de valeur, acteurs et rôles pour une formation professionnelle performante», «Les mécanismes de veille, d’anticipation et de planification face à une évolution perpétuelle des métiers» et «L’ingénierie de la formation : priorité pour aller vers un standard africain des métiers et de la qualité». nNajat Mouhssine
Composition du bureau exécutif
Le bureau exécutif est composé d’un représentant par pays membre, à savoir Bio Yara Jean Pierre (Bénin), Yameogo Eric Roland Sidnoma (Burkina Faso), Sophie Magloire Diamant Ngo Nguidjol (Cameroun), Amara Kamate (Côte d’Ivoire), Dougsiye Aouled Douksieh (Djibouti), Engonha François (Gabon), Baba Diane (Guinée), Balde Tomane (Guinée Bissau), Yacouba Garba Maiga (Mali), Hassoumi Salifou (Niger), et Sid’Ahmed Iyoh (Mauritanie). Cet structure comprend également Abdou Fall (Sénégal), Agarem Gnamine (Togo), Bende Tennah Philippe (Tchad), Fred Kyel Asmoah (Ghana), Kuc Gideon Tueny (Soudan du Sud), Tsira Hamba (Madagascar), Beledet Olivier (Centre-Afrique), et Louis Remy Bobiba (Congo Brazzaville).
