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La Voie Royale Pour le Maroc de demain

La Voie Royale Pour le Maroc de demain

En semant les graines d’un développement durable et d’une véritable croissance inclusive, il y a une vingtaine d’années, le Maroc en récolte aujourd’hui les fruits. Sous le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a pu, ces deux dernières décennies, entamer sa profonde métamorphose sur tous les plans, économique, social, politique, culturel, sportif, diplomatique… Le Maroc est en mouvement, en marche et de véritables projets concrets sortent régulièrement de terre. Le Maroc est aujourd’hui un chantier à ciel ouvert. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, des engins sont à pied d’œuvre pour l’édification de projets structurants, des stratégies sectorielles de développement y sont déployées et les services collectifs ne cessent de s’y améliorer. En 20 ans de règne, à coups de stratégies clairvoyantes, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a réussi à positionner le Maroc parmi les pays émergents les plus avancés et ériger un leader régional continental.

Notre pays est aujourd’hui l’un des meilleurs récipiendaires d’investissements automobiles et aéronautiques dans le monde. Les superlatifs ne manquent pas lorsqu’on nous compare à des pays semblables en termes de progrès économique. Le pays dispose aujourd’hui du plus grand port en Afrique, Tanger Med. Il a lancé la première Ligne à grande vitesse en Afrique, il est le premier exportateur mondial de phosphates et il est l’un des leaders mondiaux en énergies renouvelables. Le Maroc est bien visible aujourd’hui dans les radars des plus grands groupes industriels du monde, dans divers secteurs et il est souvent cité en exemple en termes de développement économique inclusif et durable par les plus grandes institutions financières et agences de notation. Souvenons-nous, en 2003, date de création du classement Doing Business par la Banque mondiale, le Maroc figurait parmi les mauvais élèves en matière de climat des affaires dans le monde. Aujourd’hui, il est 60e mondial, gagnant 9 places entre 2018 et 2019, et il est bien parti pour figurer parmi les 50 premières économies mondiales dans cet indice à l’horizon 2021. Un gage de confiance supplémentaire pour les investisseurs désireux de s’implanter au Maroc, créant davantage de richesses au niveau des régions du Royaume et pourvoyant de plus en plus d’emplois, confirmant ainsi la viabilité du Plan d’accélération industrielle du pays.

Ces réalisations majeures ne sont pas le fruit du hasard. Depuis l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, des dizaines de milliards de dirhams, en moyenne annuelle, sont consentis pour la mise à niveau infrastructurelle du pays. Des centaines de réformes touchant des domaines variés, mais transversaux, ont été lancées et mises en œuvre sous la supervision régulière de Sa Majesté. Dans cette multitude de réformes, l’élément humain figure au centre des préoccupations de Sa Majesté, impliquant ainsi des changements sociaux et sociétaux touchant toutes les franges de la population. Depuis le début des années 2000, toutes les politiques publiques du Royaume sont particulièrement orientées bien-être du Marocain et amélioration de la cohésion sociale. En parallèle, le «Roi Bâtisseur» a initié plusieurs actions et programmes structurants visant la lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale.
Fin 2018, le Souverain a donné le feu vert pour le lancement de la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) sur la période 2019-2023. Budget consenti : pas moins de 18 milliards de DH. D’autres programmes tout aussi ambitieux et à fort impact ont été initiés par Sa Majesté, comme ceux relatifs à l’appui à la scolarisation et à la réduction de la déperdition scolaire des enfants issus de milieux vulnérables en zone rurale. Par ailleurs, l’une des réformes les plus salutaires du règne du «Roi Édificateur» est sans conteste la Moudawana. Le nouveau Code de la famille, en vigueur depuis 2004, a posé les jalons de l’émancipation de la femme marocaine tout en réhabilitant son statut. Aux côtés de ce code, Sa Majesté le Roi a initié un autre chantier majeur pour le pays : la nouvelle Constitution. En 2011, suite à un référendum, le pays s’est en effet doté d’une nouvelle Loi fondamentale, considérée comme une révolution démocratique dans le monde arabe. Avec ce texte, c’est toute l’architecture institutionnelle et politique d’un Maroc moderne, ouvert et pluraliste qui se met en place. La Constitution de 2011 a été un tournant qui a hissé le Royaume au rang des pays démocratiques : elle a en effet constitutionnalisé les libertés et droits fondamentaux, consacré les principes de l’État de droit et les règles de bonne gouvernance, renforcé les fondements de l’identité marocaine plurielle, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, et riches de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen. Elle a consacré la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice et les attributions des instances élues, mais elle a aussi permis d’instaurer les bases de la justice sociale.
La voie a été ainsi royalement tracée. Mais auparavant, il fallait panser les plaies du passé. C’est ainsi que le dossier des droits de l’Homme entre 1956 et 1999 a été ouvert, avec courage et détermination, et l’Instance équité et réconciliation, en tant que mécanisme de justice transitionnelle, a été instituée. Cette instance a été l’aboutissement de débats sereins et décomplexés entre les différentes composantes d’une société marocaine qui a trouvé ainsi la voie royale pour se réconcilier avec son passé douloureux. Compte tenu de ses spécificités, l’expérience du Maroc en matière de justice transitionnelle est unique et sans précédent. C’est la première fois, en effet, qu’un tel mécanisme est mis en place dans un contexte de continuité du régime politique et institutionnel.

En parallèle, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a poursuivi ses réformes visant l’amélioration des conditions de vie des Marocains, notamment les plans Maroc Vert, Halieutis, la Stratégie énergétique et particulièrement la réforme du système de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, notamment le nouveau concept des Cités des métiers. Un autre exemple de la Sollicitude Royale à l’égard du monde rural est le nouveau dispositif de gestion des terres collectives pour l’émergence d’une classe moyenne d’agriculteurs. Dès 1999, Sa Majesté a consenti d’importants efforts pour l’instauration et la généralisation d’un enseignement préscolaire de qualité, d’une ouverture aux langues étrangères et une refonte de la formation professionnelle, entre autres. L’objectif étant d’améliorer l’employabilité des jeunes Marocains. Le capital humain figure également parmi les composantes et finalités essentielles dans le cadre de la coopération Sud-Sud entamée par le Maroc à destination de ses voisins africains. Grâce à une diplomatie économique marocaine efficace, plusieurs projets à fort impact social ont vu le jour dans des pays africains, améliorant la vie de milliers de bénéficiaires. Le Maroc partage son expertise en Afrique et les champions nationaux apportent leur savoir-faire, notamment dans l’immobilier, la banque, le BTP, l’assurance et les télécommunications. Outre le raffermissement de ses relations internationales avec ses frères africains, le Maroc a pu avec brio diversifier ses partenariats internationaux, notamment avec la Russie et la Chine, tout en consolidant ses relations historiques et fortes avec ses partenaires traditionnels comme les États-Unis d’Amérique, la France et l’Espagne.
Le champ religieux n’est pas en reste, Sa Majesté, Commandeur des croyants, a déployé une feuille de route qui a érigé notre pays en modèle et amené plusieurs pays d’Afrique et d’Europe à solliciter le Royaume, soit pour bénéficier de formation d’imams et morchidates, soit pour dupliquer notre approche inédite dans ce domaine.

Au niveau régional, le Maroc, s’est imposé comme leader, notamment en contribuant à la création du gouvernement libyen post-crise en 2015 à Skhirate. Sur la question du Sahara marocain, sa main tendue envers son voisin algérien est bien perçue par les plus grandes instances internationales. La position crédible et réaliste du Maroc sur cette question a été maintes fois reconnue et applaudie. Résultat : la chimérique RASD a perdu des dizaines de reconnaissances internationales. En 20 ans de règne, le Maroc a avancé et les réalisations sont aujourd’hui tangibles. Que ce soit au niveau de l’émancipation de la femme, du développement du monde rural, du désenclavement de plusieurs régions à coups d’investissements dans les infrastructures routières, de l’intégration de la population carcérale, de l’amélioration du niveau de vie des Marocains ou encore du soutien des populations les plus vulnérables et la lutte contre la pauvreté, le Maroc, en deux décennies, s’est véritablement métamorphosé.
«Leave no one behind», tel est le credo de Sa Majesté le Roi, qui continue sur la voie conduisant notre pays vers le développement technologique, le progrès économique et la croissance durable, faisant du Maroc un pays ouvert, résilient et paré pour faire face aux futurs défis. 

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