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Un message d’espoir pour une Afrique solidaire et prospère

Après deux jours d’intenses débats et d’échanges riches et audacieux, les travaux de l’Université ouverte de Dakhla se sont clôturés vendredi dernier. Les contributions des participants permettent de «penser l’Afrique autrement».

Un message d’espoir pour une Afrique solidaire  et prospère

Les travaux de la sixième édition de l’Université ouverte de Dakhla ont pris fin vendredi. Ayant eu pour thématique principale de «Repenser l’Afrique au XXIe siècle», cette édition a permis d’intenses débats et des échanges riches et audacieux (voir : www.lematin.ma). Les participants (des chercheurs, des penseurs et des scientifiques) ont insisté sur le rôle qu’ils ont à jouer pour le développement de l’Afrique. Ce message qui était au centre de leurs travaux les a amenés à se positionner en tant que «messagers de Dakhla» pour atteindre cet objectif.
En effet, quelque 50 interventions sur les thématiques choisies dans le cadre de ce Forum ont permis de répondre à une question centrale : «Quelles recherches sur l’Afrique pourraient aider à comprendre les réalités complexes du continent et répondre aux défis de la prochaine décade ? Comment des chercheurs, des élites, des penseurs et tous ceux travaillant pour et sur l’Afrique doivent-ils s’organiser pour réfléchir ensemble afin de contribuer à l’émergence d’une nouvelle Afrique en phase avec les impératifs de son temps ?» Ces questionnements ont été mis en avant par le président de cette Université ouverte, Driss Guerraoui, lors de la séance de clôture.
«Pour une meilleure compréhension des problématiques africaines, nous devons répondre à trois interrogations. Dans quel environnement évolue l’Afrique et quelle problématique se pose aux chercheurs africains et non africains ? Pourquoi l’Afrique doit-elle repenser autrement ses problématiques au regard des spécificités et environnements nouveaux ? Comment les chercheurs, les penseurs, les intellectuels, les experts et les élites africains doivent-ils s’organiser pour apporter des réponses à ces problématiques ?» s’est-il interrogé.
Dans le cadre de la restitution de la synthèse des deux jours de travaux de l’Université ouverte de Dakhla, il a indiqué que l’Afrique évolue dans un environnement marqué par les difficultés de développement. Selon lui, ce cheminement est caractérisé par une remise en cause radicale des modèles politiques hérités du 20e siècle, un essoufflement profond de la démocratie à l’occidentale et l’émergence de nouvelles formes de citoyenneté. Une situation qui se caractérise aussi par des transitions politiques non achevées, inaccomplies, incertaines, dans beaucoup de pays. «C’est la raison qui impose de manière urgente de changer les paradigmes de développement», ont plaidé les participants, invitant aussi à repenser autrement le développement du continent. D’où le rôle des penseurs et des élites pour réfléchir à ce statut futur de l’Afrique.
Pour y arriver, les participants ont proposé quelques pistes de réflexion. Il s’agit tout d’abord de créer un réseau de recherche dans ce sens. Il est question de fédérer les initiatives existantes qui travaillent de manière non ciblée et non coordonnée, mais aussi de capitaliser sur les expériences existantes, a précisé M. Guerraoui. En outre, il faut, a-t-il insisté, s’appuyer sur les instances panafricaines existantes pour mutualiser les moyens et mener un «pilotage institutionnel unifié de la recherche sur l’Afrique». 


DNES à Dakhla, Brahim Mokhliss

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