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Une mesure différemment appliquée dans le monde

Une mesure différemment appliquée dans le monde
5.000 milliards de pièces de plastique flottent dans les océans, ont estimé des scientifiques. Ph. DR

L’interdiction d’utiliser et de produire des sacs en plastique entre en vigueur samedi en Tanzanie, 34e pays africain à appliquer ce type de mesures pour tenter d’enrayer la pollution sur le continent. 
La Tanzanie a décidé d’interdire l’importation, la production, la vente et l’usage des sacs en plastique. Elle devient ainsi le 34e pays africain à mettre en œuvre ce genre de réglementation, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Les autorités tanzaniennes ont aussi diffusé une notice à l’intention des touristes, spécifiant qu’ils devront «se débarrasser de» leurs sacs en plastique avant d’entrer dans le pays. Dans le monde, 127 pays ont une législation régissant l’usage des sacs en plastique, selon le PNUE. Parmi eux, 91 pays, dont 34 en Afrique et 29 en Europe, en interdisent ou limitent la production, l’importation ou la distribution commerciale.
Patrick Mwesigye, chargé de programme régional au PNUE, a expliqué à l’AFP que le degré de succès de ces réglementations variait selon les pays. Près de 300 millions de tonnes de plastique sont produites annuellement dans le monde, et il y a 5.000 milliards de pièces de plastique flottant dans les océans, ont estimé des scientifiques. 
Des pays comme les États-Unis, le Canada ou l’Australie n’ont aucune réglementation nationale pour les sacs en plastique, même si certains États américains, dont Hawaï et la Californie, les ont bannis. En mars, le Parlement européen a entériné la fin des produits en plastique à usage unique dans l’Union européenne à partir de 2021. 

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