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Les mesures de Khalid Samadi pour éviter la surpopulation universitaire

La rentrée universitaire est prévue pour la semaine prochaine. Devant le nombre croissant des nouveaux étudiants inscrits, la question de la surpopulation universitaire se pose de nouveau. Tentant de rassurer l’opinion publique sur la question, le secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi, a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour réussir cette rentrée.

Les mesures de Khalid Samadi pour éviter la surpopulation universitaire

Les établissements universitaires seront-ils en mesure de supporter le nombre important de nouveaux étudiants, notamment après le taux de réussite record au baccalauréat de cette année ? Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi, juge que les préparatifs, lancés depuis le mois de janvier 2019, permettront de gérer ce flux sans anicroche.
Sur sa page officielle dans les réseaux sociaux, le responsable gouvernemental a tenu à rappeler que le gouvernement avait validé la création de 23 nouveaux établissements d’enseignement supérieur depuis sa nomination. Se fixant l’objectif de créer 40 établissements universitaires de nouvelle génération, l’Exécutif a établi «une vision claire d’une carte universitaire nationale à l’horizon 2021», a précisé le responsable sur son compte officiel. Mettant l’accent sur les efforts de son département pour l’amélioration de la qualité de l’encadrement, il a rappelé qu’en deux ans, le ministère de tutelle a créé plus de 3.000 postes dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Pour une meilleure organisation de l’année universitaire, M. Samadi a souligné par ailleurs que l’inscription aux universités se faisait désormais durant le mois de juillet. Une opération qui a permis l’année dernière un gain de six semaines en termes de temps universitaire et l’ouverture des cités et des restaurants universitaires dès la première semaine du mois de septembre, alors qu’ils n’ouvraient habituellement qu’au mois de novembre, a précisé le responsable.
S’agissant de la question des bourses, M. Samadi a fait savoir que les anciens étudiants ont commencé à recevoir leurs bourses dès le mois de septembre en 2018. Les nouveaux étudiants boursiers ont reçu, quant à eux, leurs bourses au début du mois d’octobre dernier. Les réponses favorables pour les demandes de bourses ont atteint 85% au niveau national avec un budget dépassant les deux milliards de dirhams. Cette année a également connu l’ouverture de trois restaurants universitaires et six nouvelles cités universitaires, toujours selon les déclarations du secrétaire d’État.
Malgré ces déclarations qui se veulent rassurantes, le spectre de la surpopulation plane toujours sur les établissements de l’enseignement supérieur. En effet, au moment où le nombre des nouveaux étudiants continue de croître rapidement, plus de 84% sur la période allant de 2011 à 2018, le nombre de places pédagogiques n’a augmenté que de 39%. Les effectifs du corps enseignant, quant à eux, n’ont été augmentés que de 19%, ce qui repose de manière lancinante la question de l’encadrement dans ces établissements. 

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