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Meurtre d’un élu pro-migrants : un «signal d’alarme» pour tout le pays

Meurtre d’un élu pro-migrants : un «signal d’alarme»  pour tout le pays

Le meurtre récent d’un élu pro-migrant membre du parti de la chancelière d’Angela Merkel, pour lequel un sympathisant néonazi est suspecté, constitue un «signal d’alarme» pour toute l’Allemagne, a mis en garde mardi le ministre de l’Intérieur allemand, Hors Seehofer. «Un attentat d’extrême droite contre un représentant de haut rang de notre pays constitue un signal d’alarme et nous vise tous autant que nous sommes», a déclaré Hors Seehofer lors d’une conférence de presse. Cet acte «vise notre État et notre système démocratique» et marque «une nouvelle dimension» dans les actes commis par des membres de la droite ultra dans le pays, a dit le ministre. Il a ajouté que «l’extrémisme de droite est un danger croissant et à prendre au sérieux pour notre société». L’élu local et haut fonctionnaire territorial de la région de Hesse, Walter Lübcke, a été retrouvé le 2 juin tué d’une balle tirée dans la tête à son domicile de Kassel. Il était connu pour ses prises de position favorables à politique d’accueil des demandeurs d’asile menée par la chancelière Angela Merkel en 2015 et 2016, ce qui lui avait déjà à l’époque attiré les foudres de l’extrême droite nationale et des menaces. Au cours du weekend, la police a arrêté un suspect de 45 ans, connu pour avoir été membre de la mouvance néonazie et déjà condamné pour une tentative d’attentat contre un foyer de migrants dans le passé. L’homme, qui refuse de répondre aux questions de la police, a été confondu par des traces ADN retrouvées sur le lieu du crime. Toutefois, le ministre de l’Intérieur a souligné que ce suspect ne s’était plus fait remarquer depuis 2009 par son activisme dans les milieux d’extrême droite et avait disparu du coup des radars de la police. Dans ces conditions, la justice continue d’enquêter «dans toutes les directions». «Nous ne savons pas encore s’il a agi seul ou s’il faisait partie d’un réseau», a encore dit M. Seehofer. 

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