Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône

Un modèle de coopération inédit pour l’émergence d’une Afrique forte et confiante dans l’avenir

Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc s’est engagé résolument dans les efforts visant à relever les grands défis auxquels fait face le continent africain. De la gestion des flux migratoires à la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, et du renforcement de la sécurité alimentaire et énergétique à la préservation de l’environnement, en passant par la qualification du capital humain, le Royaume a mis son expertise et son savoir-faire au service des pays africains. Il a ainsi instauré un modèle de coopération Sud-Sud qui rompt avec les schémas classiques de partenariat.

Un modèle de coopération inédit pour l’émergence d’une Afrique forte et confiante dans l’avenir

Le Maroc ne cherche pas à acquérir le leadership en Afrique. C’est à l’Afrique qu’il cherche à donner le leadership. Cette phrase de S.M. le Roi Mohammed VI résume on ne peut mieux la philosophie qui sous-tend le partenariat que le Royaume prône dans sa relation avec l’Afrique et dont les fondements ont été posés par le Souverain dans son célèbre discours prononcé à Abidjan en 2014.
«La coopération, hier basée sur la relation de confiance et les liens historiques, est, aujourd’hui, de plus en plus fondée sur l’efficacité, la performance et la crédibilité. L’efficacité donne toujours ses fruits. Elle est le gage de résultats tangibles, de progrès mesurables et de capacité à répondre aux attentes. Elle garantit la qualité et génère la confiance. La crédibilité veut que les richesses de notre continent bénéficient, en premier lieu, aux peuples africains. Cela suppose que la coopération Sud-Sud soit au cœur de leurs partenariats économiques», avait souligné le Souverain dans ce discours fondateur.
Dans ce discours, S.M. le Roi avait appelé à la promotion d’un nouveau modèle de coopération Sud-Sud, car, pour Lui, l’Afrique est un grand continent, par ses forces vives, ses ressources et ses potentialités et de ce fait elle doit se prendre en charge. «L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. Elle a moins besoin d’assistance et requiert davantage de partenariats mutuellement bénéfiques. Plus que d’une aide humanitaire, c’est de projets de développement humain et social, dont notre continent a le plus besoin», avait-il souligné.

Si le développement des relations avec les pays africains a été depuis toujours un des axes majeurs de la diplomatie marocaine, l’année 2014 a marqué un tournant historique puisqu’elle a vu l’émergence d’un nouveau modèle de coopération basé sur le partage, l’échange, la solidarité et le co-développement. Porté par une Vision Royale, ce modèle constitue une rupture décisive avec les schémas classiques de coopération et inaugure un paradigme qui s’affranchit des pratiques de conditionnalité et qui vise principalement la création de valeurs communes.
C’est ainsi que pas moins de 1.000 accords de coopération ont été signés avec 28 pays, depuis 2013, sous l’impulsion de S.M. le Roi. Ces accords couvrent des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, la formation, l’infrastructure et l’agriculture. Qu’il s’agisse de transfert des technologies, de partage du savoir, d’établissement de partenariats public-privé dans divers secteurs ou de formation et d’enseignement supérieur, le Maroc tenait à partager son expertise et la compétence de ses hommes et femmes avec les autres pays du continent.
Dans cet esprit, le Souverain a entrepris nombre d’initiatives ayant permis de concrétiser la Volonté Royale de gagner le pari d’édification d’une Afrique forte, apaisée, prospère et solidaire. Il s’est engagé de manière résolue dans les efforts menés pour relever les grands défis auxquels fait face le continent. De la gestion des flux migratoires à la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, et du renforcement de la sécurité alimentaire et énergétique, à la préservation de l’environnement, en passant par la qualification du capital humain et l’amélioration de la compétitivité économique, S.M. le Roi n’hésitait pas à mettre l’expertise, le savoir-faire, mais aussi le rayonnement du Royaume au service des pays africains frères et amis.
Rappelons-nous que le Maroc avait promu, lors de la COP 22 tenue en novembre 2016 à Marrakech, l’Initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique, dite «Initiative triple A», qui constitue une réponse innovante et extrêmement concrète aux défis communs posés par les changements climatiques. 

Cette initiative, qui a été saluée par nombre de pays du continent, vise à lever un financement plus important au profit de l’adaptation de la petite agriculture africaine et à accompagner la structuration et l’accélération de projets agricoles, en s’appuyant sur quatre programmes, à savoir la gestion rationalisée des sols, la maîtrise durable de l’eau agricole, la gestion des risques climatiques et le financement solidaire des petits porteurs de projets. S’agissant de la question migratoire, le Maroc, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, a toujours défendu une vision africaine. Dans un discours adressé le 3 juillet 2017 au 29e Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Souverain a insisté sur la nécessité de «modifier nos perceptions face à la migration, de l’aborder, non comme une contrainte ou une menace, mais comme une force positive». Six mois plus tard (29 janvier 2018), dans un message au 30e Sommet de l’Union, à Addis-Abeba, Il a présenté les grandes lignes de l’«Agenda africain pour la migration». Véritable feuille de route, cet Agenda repose principalement sur une coordination sous-régionale, une perspective continentale et un partenariat international. Conçu selon une approche inclusive et participative, cet Agenda est le fruit d’intenses concertations que le Souverain a menées avec de nombreux Chefs d’État africains. Par ailleurs, partant de sa conviction que le changement climatique constitue une menace sur le développement, la paix et la sécurité de l’Afrique, le Maroc, pays hôte de la COP 22, a tenu à opérationnaliser l’Accord de Paris, à travers une COP de l’action qui a placé les préoccupations de l’Afrique au cœur des discussions. Le Souverain a saisi en effet l’occasion de ce rendez-vous climatique mondial pour convoquer le premier «Sommet africain de l’action», en présence de 41 Chefs d’État et de gouvernement africains. À l’initiative de S.M. le Roi, ce Sommet a décidé d’accorder la priorité au développement du Sahel et en particulier du Bassin du Lac Tchad, des États insulaires et du Bassin du Fleuve Congo. Autre expression de la singularité du modèle de coopération développé par le Maroc : la lutte contre les menaces sécuritaires.

Le Royaume a mis ainsi son expertise en matière de lutte contre le terrorisme au service de nombre de pays qui ont bénéficié de son approche, dont l’efficacité est reconnue mondialement. Et comme l’offre marocaine se veut globale et intégrée, l’Institut Mohammed VI de formation des imams, mourchidines et mourchidates accueille des centaines d’étudiants africains, qui bénéficient de formations les préparant à être des acteurs qui prônent un islam modéré et tolérant et par conséquent à combattre le radicalisme violent qui ne cesse de s’accentuer, notamment dans la région du Sahel. Il en est de même de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains dont la création constitue à juste titre la parfaite illustration du leadership spirituel de S.M. le Roi en Afrique. Cette Initiative Royale, portée par une volonté sincère de promouvoir un Islam tolérant, ouvert et authentique, vise également à apporter des réponses efficaces aux menaces qui pèsent sur le continent, notamment la montée de l’extrémisme et l’instrumentalisation de l’Islam à des fins idéologiques et politiques. Le Royaume s’est en outre engagé dans de nombreuses opérations de maintien de la paix ou encore dans des médiations en Afrique. Pas moins de 1.600 Casques bleus marocains sont actuellement en service sous le drapeau de l’ONU dans les Missions de maintien de la paix en République centrafricaine (Minusca) et en République démocratique du Congo (Monusco). Autant d’initiatives, de projets et de partenariats qui convergent pour donner corps à un véritable modèle innovant de coopération Sud-Sud fondé sur l’échange de connaissances, de compétences, d’expertises et de ressources. 
Et c’est le modèle que préconise Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’émergence d’une Afrique nouvelle, confiante en ses potentialités et ouverte sur l’avenir. 

Lisez nos e-Papers