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Des moments magiques à la clôture de la 22e édition

Les différentes scènes du festival ont offert au public des concerts inoubliables avec de grands Maâlems et des artistes internationaux.

Des moments magiques à la clôture de la 22e édition

Il en est déjà à sa 22e édition et il continue d’attirer un grand nombre d’adeptes et de nouveaux curieux. Le Festival Gnaoua et Musiques du monde est toujours la destination privilégiée des amoureux des sons de guembri et des belles fusions. Et pour remercier ses fans, affluant en grande masse le samedi, l’événement a concocté des concerts de clôture exceptionnels. Sur la scène Moulay El Hassan, la voix envoûtante de l’Anglo-Indienne Susheela Raman a invité les festivaliers à un concert entre le mélancolique et l’expérimental. L’artiste qui explore les genres à travers les continents a transporté l’assistance dans un univers musical tout à fait particulier au caractère magique et énigmatique. Le chant de Susheela Raman invite à des méditations sur le changement, la transformation et la mortalité des êtres vivants.
Sur la même scène, Hamid El Kasri, l’un des maâlems les plus appréciés et les plus sollicités du festival, a enchanté le public avec sa voix profonde et intense. Les adeptes de Gnaoua ont aussi eu droit à une belle fusion entre Susheela Raman et Hamid El Kasri. La soirée sur la scène Moulay El Hassan s’est terminée avec des notes de reggae de Third World, l’un des groupes les plus populaires de la Jamaïque. Sur la scène de la Plage, le public a dansé sur les sons rock du groupe Betweenatna avant de découvrir la musique de Baloji, de la République démocratique du Congo. Cette musique est un son qui fait des aller-retour entre l’Europe et l’Afrique, à la croisée des styles, entre musique traditionnelle africaine et musique afro-américaine. L’un des moments magiques de cette soirée sur la scène de la Plage est la fusion entre le maâlem Houssam Gania et le jeune groupe souiri Hahouma, dernier gagnant en titre du tremplin L’Boulevard. Fils du grand maâlem Mahmoud Guinea, Houssam a la tagnaouite dans le sang. Ouvert sur les rythmes du monde tout en ayant une parfaite maîtrise des traditions Gnaoua, il est doté d’une belle technique qu’il doit non seulement à son talent, mais surtout à son acharnement et à sa rigueur.
Pour la clôture du Festival Gnaoua 2019, l’Andalousie et toute la grâce féminine étaient également à l’honneur dans le cadre magique du Borj. La grande danseuse de flamenco Maria Del Mar Moreno a offert une danse flamenca portée par la spontanéité et l’émotion en invitant sur scène Nabyla Maan, la voix moderne du melhoun. 

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